*Jemil Mansour : « On parle d’exclusion alors que certains n’ont même pas déposé leurs dossiers »*
*Jemil Mansour : « On parle d’exclusion alors que certains n’ont même pas déposé leurs dossiers »*
Nouakchott : Dans une publication sur les réseaux sociaux, le président du Front de la Citoyenneté et de la Justice, Jemil, a réagi aux polémiques entourant la nouvelle loi sur les partis politiques et les autorisations provisoires accordées récemment. Il a rejeté les accusations d’exclusion et apporté plusieurs clarifications.
Selon lui, la suspension de l’ancienne loi sur les partis avait suscité une contestation générale, et son courant Pour la Patrie avait exprimé des réserves tout en saluant les avancées du nouveau texte. « Nous avions insisté sur l’allègement des conditions de création, car elles étaient trop restrictives, tout en comprenant les exigences postérieures au récépissé, nécessaires pour mieux organiser et encadrer », a-t-il rappelé.
Sur les accusations d’exclusion liées au profil des dirigeants des nouveaux partis, Jemil précise que ce critère est « non pertinent ». D’une part, explique-t-il, les premiers à obtenir des autorisations avaient simplement déposé leurs dossiers avant les autres. D’autre part, un parti se définit par ses instances et sa composition, et non par son seul président. Il souligne que le Front de la Citoyenneté et de la Justice est l’un des partis « les plus diversifiés du pays, ethniquement, régionalement, générationnellement et en matière de genre ».
Le président du FCJ a aussi tenu à rappeler que, selon ses informations, les partis RAG et Forces Progressistes pour le Changement (FPC) n’ont pas encore déposé de dossiers. « Il est donc infondé de dire qu’ils ont été empêchés », a-t-il tranché.
Concernant l’orientation politique, Jemil affirme que le parti Mauritanie en avant, dirigé par Dr Nour Eddine Ould Mahmoud, est ouvertement dans l’opposition. Quant au sien, il se revendique de la majorité présidentielle, tout en se réservant le droit « de critiquer ou de proposer » face aux erreurs et abus.
Enfin, il a insisté sur le fait que tout parti remplissant les procédures légales a droit à un récépissé provisoire, citant notamment Tachawour, Bâtir la Nation et le Mouvement Populaire Progressiste. « La liberté politique est indivisible et tous sont égaux devant la loi », a-t-il conclu.
Source: Senalioune