Imbroglio autour de la future présidence de l’Union africaine

Imbroglio autour de la future présidence de l’Union africaine.

L’Union africaine est présidée pour quelques semaines encore par Azali Assoumani, le président des Comores.
Quel pays prendra la présidence de l’institution le mois prochain ?
Question à laquelle il est pour l’heure difficile de répondre. Car la future présidence est au coeur
d’un véritable imbroglio.
Le poste devrait en principe revenir à un pays d’Afrique du Nord mais les rapports tendus
entre l’Algérie et le Maroc pourraient rebattre les cartes.
La règle veut que la présidence revienne en principe au premier vice-président du bureau de l’Union africaine.
Le problème, c’est que depuis onze mois, aucun pays n’occupe le poste. Car en raison des tensions entre l’Algérie et le Maroc, l’Afrique du Nord n’est pas parvenue à se trouver un représentant.
La Mauritanie a récemment été approchée pour prendre la présidence mais, selon plusieurs sources, Nouakchott n’aurait pas manifesté un grand intérêt.
Autre possibilité évoquée, celle de l’Égypte, qui a présidé l’UA en 2019.

Mais si l’Afrique du Nord ne parvenait pas à se doter d’un candidat, ce serait au tour de l’Afrique
australe d’exercer la fonction.
Quels pays apparaîtraient alors en première ligne ?
Un diplomate en poste à Addis Abeba estime que l’Angola pourrait être intéressé.
Mais, l’Afrique du Sud aurait, selon un bon connaisseur de l’Union africaine, deux atouts à faire valoir.
Le pays a non seulement exercé l’an passé la présidence des Brics mais il était surtout jusque-là
le seul du continent à faire partie du G20, le club des 20 économies les plus puissantes de la planète, club
que l’Union africaine a intégré en septembre dernier.
Les choses peuvent-elles se décanter rapidement ? Pas forcément.
« On peut arriver au sommet sans président », admet notre diplomate.
L’imbroglio pourrait ainsi durer encore quelques semaines.

Source: RFI

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