Hommage au colonel Dia Amadou Mamadou

En 1983, j’ai réussi avec brio mon concours d’entrée en secondaire mais il n’y avait pas de lycée à Aleg. Mon père qui était alors commandant de la Brigade de Gendarmerie m’amena à Boghé dew, chez son ami feu le colonel Dia Amadou Mamadou. C’est là où j’ai connu cette auguste et respectueuse famille. J’ai appris dans la même classe avec ma soeur Djamilatou et le soir on révisait ensemble avec feu Mamadou, notre grand frère.

Feu colonel Dia était un homme très ouvert, moderne et libéral. Il causait avec nous tous et ne faisait aucune distinction entre nous. Jamais je me suis senti dépaysé. J’ai commencé à apprécier le Hakko et pourtant une nuit, il m’a dit : « mon fils si tu n’aimes pas Hakko latiri Kossam, on peut te préparer du couscous ». Pendant les vacances, je suis rentré chez moi à Aleg et là j’ai commencé à préparer du Hakko, c’est devenu pour moi une nécessité. Paix éternelle à son âme.

Ahmed Ould Bettar

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