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Nouveau gouvernement : reprise des consultations, les communistes et les écologistes à l’Élysée

Nouveau gouvernement : reprise des consultations, les communistes et les écologistes à l’Élysée
Cinq jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron reprend lundi 9 décembre ses consultations politiques pour nommer un nouveau premier ministre. Il reçoit à l’Élysée les députés du groupe Liot, les chefs des Écologistes ainsi que les communistes.

La Croix (avec AFP), le 09/12/2024 à 08:26 Modifié le 09/12/2024 à 08:32
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Emmanuel Macron reprend lundi 9 décembre ses consultations politiques à l’Élysée afin de nommer un successeur à Michel Barnier.
SARAH MEYSSONNIER/POOL / EPA
Liot, les Écologistes et les communistes attendus à l’Élysée
Emmanuel Macron va recevoir, lundi 9 décembre, tour à tour les députés indépendants du groupe Liot, puis les chefs des Écologistes emmenés par Marine Tondelier, suivis des communistes autour de Fabien Roussel.

Ces trois rencontres prévues dans la matinée doivent durer une heure chacune, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une fumée blanche au palais présidentiel avant la fin de journée. Mais les précédents incitent à la prudence : il avait fallu 51 jours cet été au locataire de l’Élysée pour choisir Michel Barnier, et plusieurs semaines également dans le cas de ses prédécesseurs Gabriel Attal et Élisabeth Borne.

 La loi spéciale sur le budget est « prête »
La loi spéciale pour permettre à l’appareil d’État de fonctionner en l’absence de budget est « prête », a assuré le ministre du budget démissionnaire Laurent Saint-Martin, ajoutant qu’il suffirait de réunir un conseil des ministres pour que le texte soit présenté.
« Cela fait cinq jours que je suis au travail depuis la censure de ce gouvernement pour préparer cette loi spéciale qui pourrait être présentée dès le prochain conseil des ministres, il suffit de le réunir pour qu’elle soit présentée », a-t-il déclaré sur TF1.
Cette loi spéciale, promise par Emmanuel Macron avant la mi-décembre, pourrait être portée par « le gouvernement démissionnaire ou par un nouveau gouvernement », a précisé Laurent Saint-Martin.

 Emmanuel Macron reprend les consultations
Après une courte trêve consacrée à la réouverture de Notre-Dame, Emmanuel Macron reprend ses consultations politiques à l’Élysée, afin de nommer au plus vite un nouveau premier ministre, mais de nombreux écueils demeurent.
Le chef de l’État est pressé de trancher vite par son propre camp. À commencer par son allié historique François Bayrou, préoccupé par « une situation que pas un citoyen français ne peut accepter de voir perdurer ou se complexifier ». La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, plaide aussi pour aller « rapidement » et désigner un nouveau chef de gouvernement « dans les prochaines heures ».

Son calcul est simple : « additionner » les députés du « socle commun » (Renaissance, LR, MoDem, Horizons), de Liot et du parti socialiste pour obtenir une majorité absolue au Palais-Bourbon. « Et donc il n’y a plus de censure possible ».

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Mais en pratique, l’arithmétique se heurte à de multiples « lignes rouges ». Celles de Laurent Wauquiez, par exemple, qui rappelle ses « conditions » dans Le Figaro : « Ni LFI au gouvernement, ni le programme du Nouveau Front populaire », au point d’affirmer qu’un premier ministre socialiste est « une hypothèse pas crédible ».

La Croix

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