Excusez-moi, mais les Maures ne sont pas du tout minoritaires ! Ely Ould Sneiba
Excusez-moi, mais les Maures ne sont pas du tout minoritaires ! Ely Ould Sneiba
Justin Ndiaye, le célèbre chroniqueur sénégalais, ne semble pas avoir effectué de
vérification avant de publier ses informations. On peut s’attendre à ce qu’il soit victime
de la propagande des FLAM.
Afin d’éclairer sa lanterne, il serait judicieux de lui rappeler qu’en Mauritanie, il n’y
a pas de secret : tout est connu. Affirmer que les données des recensements de la
population sont confidentielles et protégées par le secret défense, c’est soutenir les
arguments trompeurs des panafricanistes qui prétendent sans cesse que les Arabo-
Mauritaniens sont minoritaires, donc la souveraineté du pays devrait revenir aux Noirs.
Imaginons que cette déclaration soit véridique, mais les résultats de la révision de la
liste électorale en prévision de l’élection présidentielle de juin 2024 mettent en évidence
une autre réalité : Les Maures sont largement majoritaires.
Dans les régions énumérées ci-dessous, le pourcentage de Négro-Mauritaniens est
même inférieur à 10% de la population. La majorité des habitants de ces zones sont
arabes et hassanophones, par opposition aux halpulaaren. Faute de soutien populaire,
les Négro-Mauritaniens ne peuvent pas faire élire des maires ou des députes dans ces
régions entières.
En outre, les Bambaras ne forment pas du tout une cinquième ethnie en
Mauritanie. C’est la même propagande à visée ethnocentrique, car quelques familles
résidant à Néma ne font pas une ethnie, et elles ne peuvent même pas élire un conseiller
municipal.
Les régions où l’on trouve une forte dominance arabe incluent les deux Hodhs,
l’Assaba, Dakhlet Nouadhibou, Tagant, Adrar, Inchiri, Tirs Zemmour et Trarza.
En ce qui concerne les régions restantes, les poids démographiques des uns et des
autres sont considérablement proches, c’est le cas du Brakna, du Gorgol et du
Guidimagha.
Pour ce qui est de Nouakchott, la capitale. Il y a 9 arrondissements, mais seuls le
cinquième et le sixième sont à prédominance négro-mauritanienne.
Les chiffres sont là pour vous aider.
Wilaya Nombre Inscrits %
Trarza 253,183 13%
Hodh Chargui 204,195 11%
Brakna 186,019 10%
Assaba 169,177. 9%
Nouakchott Sud 160,646 8%
Nouakchott Ouest 160,066 8%
Hodh El Gharbi 155,402. 8%
Gorgol 140,104. 7%
Nouakchott Nord 139,874. 7%
Guidimagha 94,025 ,,5%
Dakhlet Nouadhibou 83,864 4%
Tagant 56,169 3%
Adrar 55,830 3%
Tiris Zemmour 32,431 2%
Etranger 29,371 2%
Inchiri 18,988. 1%
Total 1,939,344 100%
Quelle est la raison pour laquelle les faits sont déformés ?
Réponse : « La démographie raciale revêtait une grande importance politique pour
les communautaristes noirs. Ils étaient conscients de leur statut minoritaire. Leur
ethnies pulaar, soninké et wolof l’étaient, que ce soit individuellement ou
collectivement, donc en deçà de ce qui était requis pour demander la formation d’un
État biracial, partagé entre les Arabo-Mauritaniens et les Négro-Mauritaniens. Il était
donc indispensable pour eux de revendiquer une majorité imaginaire et de s’enfoncer
dans l’illusion en attendant des jours meilleurs.
En tout cas, il y a des statistiques qui permettent de déterminer les poids
démographiques des uns et des autres.
En 1932, une enquête coloniale a révélé que la plupart des habitants étaient arabes,
et cette proportion a considérablement augmenté avec le rattachement des deux Hodhs
en juillet 1940.
En 1977, Ignegongba a publié un autre recensement qui confirme la supériorité
numérique des Maures dans son ouvrage & Fécondité et Ethnie en Mauritanie.
D’autres données existent pour confirmer cette réalité.
Chers amis des FLAM, les Négro-Mauritaniens demeurent minoritaires, même si
les Noirs, comme vous l’avez souligné, pratiquent la polygamie à grande échelle.
D’un autre côté, la démographie des Harratines, qui sont noirs, ne peut pas vous être
d’une quelconque utilité, car les recensements nationaux ne se basent pas sur la race,
mais sur les caractéristiques linguistiques et culturelles. Ainsi, l’appartenance est
principalement ethnolinguistique ». (Réplique aux négro-ethnicistes mauritaniens.
PP60-61).
Ely Ould Sneiba