Entretien exclusif de Hamadi Abdoul Bâ, président du MCID accordé à FutureAfrique.net
Entretien exclusif de Hamadi Abdoul Bâ, président du MCID accordé à FutureAfrique.net
Titulaire d’un BTS en mécanique et technicien expérimenté à la SNIM, Hamadi Abdoul Bâ est une personnalité politique et syndicaliste dévouée, connue pour son engagement au service de la Mauritanie. Avec un parcours politique riche, il a évolué dans les rangs de l’opposition avant de fonder le Mouvement pour la Confiance et l’Intégrité dans la Démocratie (MCID), une structure qui milite pour le développement, l’unité nationale et la justice sociale. Dans cet entretien accordé à FutureAfrique.net, partenaire de Rapide Info Mauritanie, il revient sur son engagement, les raisons de son soutien au président Mohamed Cheikh El Ghazouani et ses ambitions pour structurer le MCID en un parti politique d’envergure.
Titulaire d’un BTS en mécanique, Hamadi Abdoul Bâ devient technicien après quelques années en exercice. Avec expérience, abnégation et rigueur dans le travail, il grava tous les échelons et catégories jusqu’au statut de maîtrise.
Agent de liaison au département Action Sociale à la Société nationale des industries minières (SNIM). Hamadi a un parcours politique est long et riche. Militant puis leader politique des années durant dans les rangs de l’opposition.
Homme politique engagé et conscient de ses visions pour une Mauritanie juste, prospère et démocratique. Syndicaliste déterminé pour les droits des travailleurs. Personnalité admirée et respectée par ses pairs, Hamadi Abdoul Bâ a dans son actif, plusieurs actions et œuvres au profit des jeunes et des couches vulnérables. Il a un l’engagement sans faille pour servir son pays.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours politique ?
J’ai un long et riche parcours politique. Je me suis engagé dans le champ politique en 2013 commençant par l’une des principales formations de l’opposition à savoir AJD/MR en 2013. C’était l’occasion pour moi de me présenter aux élections législatives et à la sortie des résultats j’étais placé en quatrième position.
En tant que coordinateur dudit parti au Tiris Zemmour, j’ai eu une idée de l’électorat. En plus, j’ai tiré des leçons des résultats pour pouvoir tenir des concertations avec la base du parti et mener une campagne d’implantation et d’adhésion pour bien se préparer.
Et, en 2018, lors des consultations électorales, toujours, en ma qualité de coordinateur et candidat, je suis venu deuxième après le candidat du parti au pouvoir. Le parti a réalisé d’importants résultats (10 conseillers municipaux et 5 conseillers au conseil régional).
En 2023, à la suite d’un (différend) j’ai quitté l’AJD/MR pour la Coalition Espoir Mauritanie. Là, j’ai été coopté candidat à la députation du parti FRUD et nous sommes allés au second tour avec le parti au pouvoir.
Du coup, candidat à plusieurs reprises pour la députation à Zoueratt sous deux différentes couleurs avant d’aller soutenir l’actuel président Mohamed Cheikh El Ghazouani lors de la dernière élection présidentielle.
Quelles sont les raisons de votre soutien à l’actuel président de la République ?
(Rires). Les raisons de cette décision sont diverses et bonnes. C’est après de longues concertations avec mes collaborateurs, les militants et sympathisants du Mouvement pour la Confiance et l’Intégrité dans la Démocratie (MCID) que je préside que nous avons décidé de soutenir le président pour un second mandat.
Nous avons pris l’engagement de battre campagne, sensibiliser sur le programme et voter massivement pour le président Ghazouani pour le bien-être du citoyen mauritanien, l’emploi des jeunes, une vie décente pour les populations, la croissance du pays, le renforcement de l’unité nationale, la cohésion sociale, la sécurité, le développement de l’enseignement, de la santé, des secteurs des mines, de l’agriculture, de l’élevage, des pêches, la formation professionnelle, entre autres.
Personnellement, j’ai eu l’honneur d’être reçu par le président en avril dernier. Au cours de l’audience, nous avons échangé sur plusieurs points et comment développer ensemble notre cher pays. La lutte contre le chômage des jeunes, l’enrôlement, l’exploitation des terres cultivables, la formation des jeunes, l’entreprenariat étaient au menu de notre entretien.
Vous avez décidé de créer le MCID et quels sont les principaux objectifs du MCID ?
Le Mouvement pour la Confiance et Intégrité dans la Démocratie (MCID) a été créé en 2023 quelques semaines après les élections. C’est un vaste ensemble qui regroupe des jeunes et des femmes dont des cadres amoureux du développement, de la paix, de la justice et de la démocratie dans le pays.
Il a pour objectifs principaux : contribuer au développement du pays, l’enracinement des valeurs démocratiques, la sensibilisation des citoyens sur l’unité nationale, l’éducation et enrichir le paysage politique.
Permettez-moi, de préciser que le MCID est bien implanté à Zouératt et Nouadhibou. D’ailleurs, je tiens à rappeler qu’en plus du résultat qu’on a réalisé à Zouératt en faveur du président, j’affirme que la coordination du MCID dans notre capitale économique avait fait un excellent travail lors de la dernière présidentielle.
En plus des activités du mouvement, nous avions travaillé avec le président directeur général et le directeur de la Fondation de la SNIM lors de la présidentielle dans les villes de Nouadhibou et Zouératt.
Lors de l’élection présidentielle, nous avions mis en contact des militants du MCID à Nouakchott avec des responsables du parti INSAF pour qu’ils travaillent ensemble pour la victoire de notre candidat.
Pour ce qui est de notre engagement, nous apprécions le programme du gouvernement annoncé par le Premier ministre, M. Mokhtar Diay à l’Assemblée nationale.
Que comptez-vous faire du MCID ?
Nous avons l’idée de l’améliorer afin de le transformer en un parti politique. Ce projet nécessite un travail politique rassurant et raison pour laquelle, nous travaillons pour mettre en place une coordination active à Nouakchott avant de progresser vers les autres villes du pays.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Ma plus grande fierté est d’avoir contribué dans le développement de mon pays, à l’éveil des jeunes et à la mobilisation des masses pour élire un président capable de changer le pays, de donner à la jeunesse sa place dans la vie active, développer tous les secteurs, mettre en place toutes les infrastructures éducatives, sanitaires, sécuritaires, ….
Nous sommes fiers d’avoir participer aux activités de l’atelier tenu dernièrement à Zouératt avec la délégation ministérielle. Durant cette rencontre, nous avions insisté sur l’amélioration des conditions de vie des populations, la bonne qualité des réseaux de distribution d’eau, l’emploi des jeunes, ….
D’importantes et nombreuses réalisations ont été faites durant le premier mandat et des projets sont lancés et d’autres en cours, mais, beaucoup reste à faire !
Propos recueillis par Aboubakrine SIDI
FutureAfrique.net