En mon âme et conscience par Sidi Mohamed Ould Maham

S’il avait quelque chose à se reprocher Aziz qu’il a humilié par sa démission de son poste de ministre porte-parole du gouvernement lui aurait certainement fait passer l’envie de jouer au plus malin avec lui. Mais apparemment Aziz n’a à sa disposition aucun moyen de pression sur Sidi Mohamed Ould Maham, dont la qualité d’homme propre qui allie à l’honnêteté la compétence et la rectitude, en impose à tous.

Véritable empêcheur de tourner en rond, le texte ci-dessous n’est pas rédigé de manière à attirer à son auteur des nouvelles amitiés, ou à servir de justifications ou, d’excuses à ceux qui ont failli à leurs responsabilités. DaD.

‘’En ma simple qualité de quelqu’un qui a, comme beaucoup d’autres occupé au cours de  cette périodes des responsabilités, publiques, législatives, et exécutives, et à la lumière du sujet de l’heure, qui porte sur la constitution d’un comité parlementaire, dont la  mission est d’instruire une enquête sur les dossiers de la décennie écoulée, je proclame mon entière disposition à me soumettre, de mon propre chef, à toute enquête, d’eusse-elle être parlementaire, juridictionnelle, administrative, indépendante, ou toute autre, pour voir si par hasard ma conscience n’aurait pas quelque chose à me reprocher, concernant mes rapports avec les deniers publique, par le biais des responsabilités, et des fonctions que j’ai eu à occuper, durant cette période, en tant que commis de l’Etat. Tout ceci émane de ma profonde espérance de voir la transparence s’assainir, et se répandre dans tous les coins, et recoins, de la vie publique. Cependant, j’ai bien peur que tout cela reste une vue de l’esprit, tant qu’on néglige de prendre en compte la nécessité de voir le parlement assumer entièrement ses responsabilités, en tant que solide, et vigilante, institution de surveillance, ayant à l’œil, tout ce qui a rapport à la gestion, de la chose publique. J’insiste ici, pour que soit respecté le droit, de tous les mauritanien, à connaître dans leurs moindre détails, en quoi leur argent a été dépensé, et par quelles voies ont cheminé ces dépenses. Itou pour la richesse de leurs responsables, qui seraient sensé être en mesure de prouver la provenance, et l’origine, de son acquisition. ‘’

Sidi Mohamed Ould Maham

Traduit par : Deddah Ould Abd-Daim

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