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El Insaf fête la réélection de Ghazouani : un an après, le bilan en mode freestyle

À Nouakchott, le parti El Insaf a organisé une rencontre média pour célébrer l’anniversaire de la réélection de Ghazouani et défendre son bilan, entre storytelling politique et ambiance détendue.

Mercredi soir, à Nouakchott, El Insaf a fait sa petite sauterie avec la presse. Une manière bien à eux de célébrer l’an 1 de la réélection de Ghazouani, entre discours bien huilés, envolées lyriques sur les “grandes réalisations” et ambiance “on vous explique tout, micro en main”. Une séquence politique sous forme de storytelling assumé, où le parti veut montrer que, malgré vents et marées, la machine tourne.

Un an après la réélection de Ghazouani : El Insaf sort le micro et déroule le tapis

Nouakchott – Mercredi soir, ambiance détendue, flashs qui crépitent et discours à la cool : le Parti El Insaf a rassemblé la presse pour marquer le coup. Une rencontre pas comme les autres, dans la capitale, pour fêter le premier anniversaire de la réélection du président Ghazouani – ou, comme disent certains, « le boss du renouveau ».

La salle ? Remplie de journalistes, de militants, de fidèles. Le décor ? Sobre mais bien ficelé. Et l’objectif ? Raconter, à qui veut bien tendre l’oreille, ce qui a été fait depuis que Ghazouani est aux commandes. On parle pas de promesses, mais de ce qui est, selon eux, bien concret.

C’est Sid’Ahmed Ould Mohamed, le big boss du parti, qui a ouvert le bal. Il n’a pas traîné : “On est là pour mettre en lumière ce qui a été accompli en six piges. Et, franchement, y a de quoi parler.” Il enchaîne avec des termes qui claquent : modernisation, croissance, inclusion, service public… Le tout dans un ton assuré, limite revendicatif.

Et le président, dans tout ça ? Visionnaire, selon ses gars. Il veut un État solide comme le roc, une économie qui bouge, une société soudée, qui célèbre ses différences, et – surtout – un peuple valorisé, éduqué, et respecté. Bref, la totale.

Mais pas question de peindre un tableau tout rose sans parler des embûches. Les défis, y en a. Et ils sont pas minces. Mais pour le clan Insaf, chaque obstacle est une marche de plus vers le sommet.

Mohamedou Ould Mheimid, autre figure du parti, y est allé lui aussi de son couplet. Pour lui, c’est clair : “On a posé les bases d’un État de droit moderne, on a avancé vers la réconciliation nationale, et on commence à voir les fruits d’une économie plus juste.” Lui aussi parle de lutte contre la pauvreté, de réduction des inégalités, et d’un avenir où le développement rime avec durabilité.

À la question qui fâche – “Et le gouvernement, il fait bien le taf ?” – pas une once de doute chez Ould Mohamed : “Le taf est bien fait, et le parti est derrière, toujours. Solide.” Pas de langue de bois, mais du soutien franc, affiché sans détour.

Au final, la rencontre a eu l’air de ce qu’elle voulait être : un moment de com’ maîtrisé, pour rappeler que le navire est en route, et que le capitaine – Ghazouani – tient la barre, entouré de ses matelots d’El Insaf. Reste à voir si le vent continue de souffler dans les voiles…

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