El Insaf dément les rumeurs et réaffirme son attachement à la légalité démocratique
El Insaf dément les rumeurs et réaffirme son attachement à la légalité démocratique
Dans un climat politique régulièrement traversé par des rumeurs infondées et des spéculations malveillantes, le parti El Insaf, actuellement au pouvoir en Mauritanie, a tenu à clarifier sa position face aux allégations faisant état d’une éventuelle mobilisation de ses députés pour lever l’immunité parlementaire de la députée Mariem Cheikh.
Mohamed Khalifa Mohamed Ahmed, conseiller en communication du président d’INSAF, a déclaré sur son compte Facebook que « les rumeurs à ce sujet sont complètement sans fondement », en insistant sur le fait que le parti « respecte entièrement les institutions constitutionnelles » du pays.
Un engagement clair envers les institutions
En effet, El Insaf réitère son profond respect pour les institutions constitutionnelles et les procédures légales en vigueur. Le parti rappelle, à ce titre, que le respect des principes démocratiques constitue le socle de la stabilité politique en Mauritanie.
Depuis les élections législatives de 2021, au cours desquelles El Insaf a remporté plus de 80 sièges selon les chiffres officiels de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le parti s’est imposé comme un acteur central du Parlement. Cette majorité parlementaire permet la mise en œuvre de politiques cohérentes, dans le cadre légal prévu.
Précision, responsabilité et transparence
Par ailleurs, dans un contexte où la désinformation se propage aisément, El Insaf appelle à la responsabilité des médias et des acteurs politiques dans la diffusion d’informations. Il devient crucial, selon le parti, de s’appuyer sur des sources fiables et vérifiées afin de ne pas fragiliser le débat public.
Depuis 2019, la Mauritanie s’est engagée sur la voie d’une ouverture politique progressive, marquée par un événement historique : le départ volontaire du président Mohamed Ould Abdel Aziz, respectant ainsi la limitation constitutionnelle des mandats. Ce transfert pacifique du pouvoir, inédit dans le pays, a permis l’élection du président Mohamed Ould Ghazouani avec 52 % des suffrages, amorçant un tournant démocratique majeur.
Une évolution politique significative
Longtemps marquée par des coups d’État et une gouvernance autoritaire — notamment depuis 1978 —, la Mauritanie cherche désormais à bâtir un système plus pluraliste et responsable. Si des avancées notables ont été observées, notamment dans l’organisation des élections législatives de mai 2023, la consolidation démocratique reste un défi majeur.
Ces élections, auxquelles 25 partis ont pris part, ont vu El Insaf confirmer sa domination en obtenant 107 des 176 sièges, contre 11 pour le parti islamiste Tawassoul et 10 pour l’Union pour la démocratie et le progrès. Une nouvelle coalition d’opposition s’est également formée autour du parti Joud, composé de groupes indépendants et de défense des droits humains.
En 2022, une réforme du système électoral, adoptée avec la contribution des partis d’opposition, a permis une représentation plus inclusive, notamment grâce à un système de listes nationales, municipales et parlementaires. La même année, la Commission électorale a été remaniée, lui conférant une image plus neutre et impartiale.
Une majorité parlementaire solide et cohérente
Dans ce contexte institutionnel renforcé, El Insaf souligne qu’il bénéficie d’une majorité confortable au sein de l’Assemblée nationale. Cette assise lui permet de mener ses actions dans le respect strict du cadre juridique, sans avoir recours à des manœuvres exceptionnelles. D’ailleurs, selon des données internes, 78 % des députés de la majorité se déclarent satisfaits de la direction actuelle du parti, ce qui témoigne de la stabilité et de la cohésion de l’équipe au pouvoir.
Appel au calme et à la vigilance
En conclusion, le parti El Insaf appelle l’ensemble des citoyens, des journalistes et des responsables politiques à faire preuve de retenue et de discernement. Dans un monde où les informations se propagent à grande vitesse, la vigilance, le respect des faits et la protection des institutions démocratiques doivent primer.
Ce rappel à l’ordre vise à préserver l’élan réformateur enclenché en Mauritanie depuis quelques années, et à garantir un avenir politique fondé sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité.
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