Editorial : Opposition divisée. Par Ahmed Ould Bettar
Editorial : Opposition divisée. Par Ahmed Ould Bettar
Si 18,59 % des opposants avaient soutenu le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid (qui avait obtenu 18,59 % des suffrages en 2019), ils semblent avoir été dispersés lors des élections législatives, régionales et municipales du 13 mai, qui ont renforcé la position du président Mohamed Ould Ghazouani et soutenues le contre dispersion de ses voix.
Pour certains, l’opposition est synonyme d’apathie, d’alitement ou de mort clinique. On dit que les partis, autrefois piliers de l’opposition, semblent porter leur tablier comme un premier signe d’un accord avec le pouvoir en place, anticipant une alliance pour garder certains privilèges.
Pour d’autres, tant qu’il n’y a pas d’opposition, il n’y a pas de majorité. Nous sommes toute une bande qui se partage le pays. Aux yeux du public, nous ne sommes pas d’accord. Il y a une opposition et il y a une majorité. Aujourd’hui, nous vivons comme un troupeau, nous avançons et reculons dans la forêt et dans la même direction.
Yep, il est difficile d’imaginer un parti d’opposition derrière un candidat, et c’est une erreur de penser que tous les partis qui ne sont pas de la Majorité sont des partis d’opposition.
Ensuite, il existe aussi des caciques des régimes successifs.
Et au final, il y a des nouvelles initiatives indépendantes qui suivent le président
de la République avec plus de vigilance que par le passé.
Ahmed Ould Bettar