Économie Mauritanienne

L’économie mauritanienne

L’économie mauritanienne, historiquement fondée sur des industries extractives traditionnelles telles que le fer, l’or et le cuivre, ainsi que sur l’agriculture et la pêche, a entamé un processus de diversification. Cela s’est traduit par l’exploitation de nouvelles ressources, notamment le pétrole et le gaz, ainsi que par le développement de secteurs émergents comme les télécommunications, qui ont enregistré une croissance moyenne annuelle de 26 % depuis 2001.

En 2017, le Produit Intérieur Brut (PIB) de la Mauritanie s’élevait à 5,124 milliards de dollars US, avec un PIB par habitant de 1 300 $. L’indice de développement humain, quant à lui, était de 0,513 en 2016, plaçant le pays au 157e rang sur 182. Un tiers de la population mauritanienne vit sous le seuil de pauvreté.

En 2016, 40,3 % de la population active était employée dans le secteur primaire, 9,5 % dans l’industrie et les mines, et 50,2 % dans le secteur des services. En valeur, cette même année, l’agriculture a contribué à hauteur de 27,4 % au PIB, l’industrie et les mines à 30 %, et les services à 42,6 %.

La période entre 2008 et 2014 a été marquée par un « boom minier », les investissements atteignant en moyenne 42 % du PIB. Cependant, l’économie, fortement dépendante des fluctuations des matières premières, reste vulnérable aux chocs externes, le secteur extractif représentant 30 % des recettes budgétaires et 70 % des exportations. Cette dépendance a conduit à un ralentissement significatif de la croissance entre 2014 et 2016. En revanche, un rebond de 3,8 % a été constaté en 2017, et les prévisions pour 2018 estiment une croissance de 3,2 %.

Pêche

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La Mauritanie possède l’un des écosystèmes marins les plus riches au monde, grâce à la présence de hauts-fonds et de vasières favorisant la prolifération d’herbiers (zostères) et la reproduction des espèces marines, en raison de courants de remontée d’eau des profondeurs. Cette richesse a attiré des pays pratiquant la pêche intensive, qui ont cherché à acquérir des droits de pêche dans les eaux mauritaniennes. Bien que cette pratique ait considérablement augmenté le PIB du pays, elle a également contribué à l’épuisement des ressources halieutiques. Pour remédier à cette situation, des mesures ont été mises en place, notamment la création d’une réserve de pêche strictement surveillée au large du Banc d’Arguin.

Une grande partie du Banc d’Arguin a été désignée comme Parc National en 1976 et a été inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1989. Ce parc couvre une superficie de 12 000 km², englobant des espaces marins et terrestres, soit environ 2,5 % de la zone économique exclusive (ZEE) mauritanienne. Il constitue un précieux capital halieutique pour la ZEE, ce qui a conduit à l’interdiction de toute activité de pêche, sauf pour les pêcheries traditionnelles des communautés Imraguen qui y vivent. Le parc inclut également la réserve satellite du cap Blanc, principalement dédiée à la protection des phoques moines.

Poids économique du secteur

Le secteur de la pêche emploie près de 40 000 personnes et représente environ 20 % des recettes budgétaires de l’État, estimées à 400 millions d’euros en 2016.

En 2006, la totalité des captures de pêche industrielle a été débarquée à Nouadhibou, située au nord-ouest de la Mauritanie, tandis que 80 % de la pêche artisanale l’était à Nouakchott.

Selon un rapport de 2016, entre 70 et 80 % des prises réalisées dans la zone économique exclusive (ZEE) mauritanienne ne sont pas débarquées sur le territoire national, mais directement à l’étranger (comme à Las Palmas) ou sont transbordées sur des cargos pour une destination différente. Cela entraîne des retombées économiques et sociales très limitées, et ne contribue pas à la création de valeur ajoutée dans le secteur de la pêche.

Ressources halieutiques et types de pêche dans la zone de Nouadhibou

Le rapport de 2016 indique que la ressource halieutique dominante dans la région est constituée de petits poissons pélagiques, tels que la sardinelle ronde et plate, la sardine, le chinchard, le maquereau et l’anchois. D’autres ressources incluent des céphalopodes (poulpe, seiche, calamar), des crustacés (crevettes, langoustes) et des poissons démersaux (dorades, rougets, soles). Bien que les ressources démersales soient pleinement exploitées, voire surexploitées, les ressources pélagiques semblent offrir des possibilités d’exploitation significatives.

À Nouadhibou, deux types de pêche sont pratiqués : la pêche industrielle et la pêche artisanale. Les petits pélagiques représentent environ 90 % des captures totales en volume, la pêche industrielle comptant pour 80 % des prises.

En 2016, la transformation du poisson était faible en volume, se limitant principalement à la congélation des poissons et à la production de farines de poisson (environ 150 000 tonnes par an), une activité peu valorisante et nuisible pour l’environnement.

Accords de pêche avec l’Union européenne

Le premier accord de pêche entre l’Union européenne et la Mauritanie date de 1989, suivi par plusieurs autres accords permettant aux navires européens de pêcher dans les eaux mauritaniennes. Cet accord est le plus important de l’UE dans le domaine de la pêche, confirmé par un nouveau protocole de mise en œuvre en juillet 2015. En plus des paiements pour les captures, l’UE garantit au pays 59,125 millions d’euros, dont 4,125 millions d’euros destinés au soutien des communautés de pêche locales. Cet accord a été qualifié d’exemplaire par le Parlement européen dans sa résolution du 12 avril 2016, qui a salué les mesures de transparence contenues dans le protocole de 2015, incitant les autorités communautaires à appliquer ce modèle dans d’autres négociations avec des pays tiers.

L’Institut Mauritanien des Recherches Océaniques et des Pêches (IMROP)

Créé en 1978 sous le nom de Centre National de Recherches Océanographiques et des Pêches (CNROP), cet établissement public a pris sa dénomination actuelle en 2002. L’IMROP est responsable de l’analyse des contraintes et des facteurs biologiques, physiques, socio-économiques et techniques du secteur de la pêche. Il procède à l’évaluation des ressources, au suivi des systèmes d’exploitation et à l’étude des mécanismes de gestion. De plus, il est chargé de l’agrément des établissements et des navires de pêche, du contrôle de la salubrité des produits de la pêche, ainsi que de la préservation du milieu marin.

L’Agriculture et l’Élevage

développement de l’agricultureLes secteurs de l’agriculture et de l’élevage représentent un moyen de subsistance pour 62 % de la population mauritanienne et fournissent des emplois à 21 % de la population active.

La Mauritanie possède des ressources agricoles significatives, avec environ 500 000 hectares de terres cultivables, soit environ 0,2 hectare par habitant. Le pays dispose également d’un cheptel de 20 millions d’animaux, dont 16 millions de petits ruminants, ainsi que d’un potentiel en eaux de surface estimé à 11 milliards de mètres cubes par an, dont environ 15 % sont utilisés à des fins agricoles.

L’agriculture est principalement pratiquée dans les oasis et le long du fleuve Sénégal et de ses principaux affluents. Les cultures s’effectuent après le retrait des eaux lors des crues (appelées cultures de décrue) et par irrigation à partir du fleuve. En revanche, l’agriculture pluviale, qui se déroule dans les zones intérieures, est fortement affectée lors des périodes de sécheresse.

En somme, les productions agricoles ne satisfont que 40 % des besoins alimentaires de la population. Ce déficit est structurel et pousse le pays à être un importateur net de produits alimentaires.

Contraintes écologiques

En Mauritanie, l’agriculture est étroitement liée à la géographie du pays. Les terres arables, incluant les zones pluviales, les décrues, les oasis et les terres irriguées, ne couvrent que 502 000 hectares. Le potentiel irrigable est évalué à 137 000 hectares, mais seulement 33 600 hectares sont actuellement aménagés pour la production intensive de riz, le reste étant consacré au maraîchage. Les surfaces cultivées en pluvial varient entre 5 000 hectares lors des années de faible précipitations et 220 000 hectares lors des années plus humides.

Dans les zones oasiennes, l’agriculture s’appuie principalement sur les palmiers dattiers. Traditionnellement irriguée, l’agriculture oasienne a joué un rôle social crucial en contribuant à la sédentarisation des populations locales. Récemment, elle a évolué vers des activités économiques offrant une valeur ajoutée significative.

Pour des raisons agroécologiques, sociales et économiques, le potentiel productif du secteur rural reste sous-exploité. Environ 90 % des terres agricoles ne sont pas exploitées ou le sont de manière limitée et non optimale. La productivité agricole est faible, atteignant seulement 1 quintal de céréales par travailleur, et la superficie cultivée par travailleur n’excède pas un hectare. Bien que le bétail mauritanien soit consommé dans les pays voisins, les producteurs locaux bénéficient de revenus très limités, malgré les conditions de production risquées. D’autres productions telles que les dattes et la gomme arabique présentent également un potentiel sous-exploité.

Menaces sur l’agrobiodiversité

La réduction des surfaces cultivables due aux sécheresses successives et à une gestion inappropriée des terres met en péril de nombreuses ressources phytogénétiques, essentielles pour la sécurité alimentaire et le développement futur de l’agriculture. Parmi ces ressources figurent des espèces vitale pour les cultures vivrières de base.

L’agrobiodiversité en Mauritanie est menacée de plusieurs manières :

– Disparition progressive de plantes sauvages importantes pour l’alimentation et d’espèces endémiques apparentées aux plantes cultivées.
– Concentration de la production alimentaire sur un nombre restreint de céréales cultivées et d’espèces sauvages apparentées.
– Absence de mesures adéquates pour protéger les cultivars et les semences.
– Manque de programmes nationaux de formation agricole.
– Pression démographique entraînant l’exploitation de sols pauvres.
– Salinisation des terres agricoles due à une gestion inadéquate des niveaux d’eau dans les milieux humides.
– Mauvaise gestion des pesticides et des engrais.
– Non valorisation des connaissances et pratiques agricoles traditionnelles.
– Faible intégration de l’agriculture, du pastoralisme et de l’exploitation des ressources ligneuses.

Dans la région de Guidimakha, qui possède un potentiel agricole considérable, un tiers des sols est touché par une érosion hydrique particulièrement sévère. Le manque de main-d’œuvre contribue à la stagnation de la production agricole, laissant de vastes superficies en jachère. Cette sous-exploitation est principalement due à l’enclavement de la région, rendant difficile l’acheminement des produits vers les marchés urbains.

L’élevage

Le roi des fourragesL’élevage, qui compte un cheptel de 20 millions d’animaux, principalement constitué de dromadaires destinés à la boucherie et de bœufs africains, constitue la pierre angulaire de plusieurs grandes fortunes du pays. Ce secteur est presque exclusivement destiné à la consommation interne, avec moins de 2 % de la production exportée, et est pratiqué par les populations nomades depuis le XVIe siècle.

Coopération avec la FAO

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) collabore étroitement avec la Mauritanie. Entre 1978 et 2011, la FAO a aidé à mobiliser des ressources financières pour la réalisation de 210 projets agricoles. Cette coopération a eu un impact significatif dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la lutte contre la désertification et du développement rural durable, avec des fonds estimés à 72 millions de dollars américains.

Industrie Minière : Le Minerai de Fer

L’extraction du minerai de fer en Mauritanie est actuellement gérée par la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), qui a succédé à la Miferma. Cette exploitation a débuté durant la période de colonisation française dans la région de Zouérate.

Le minerai est transporté jusqu’au terminal portuaire de Cansado, à Nouadhibou, sur une distance de 650 km à travers le désert, via des trains chargés de 17 000 tonnes, longeant la frontière marocaine.

La SNIM se positionne comme le deuxième employeur du pays, après l’État, avec un effectif de 6 400 employés. Sa contribution au budget national atteint en moyenne environ 30 %. Le minerai de fer constitue près de 50 % des exportations de la Mauritanie. En 2014, la production de la SNIM a atteint un niveau record de 13,5 millions de tonnes, juste avant le retournement du cycle des matières premières.

Cette industrie représente la plus grande source de revenus pour le pays, représentant 94,9 % des recettes. En 2010, la Mauritanie était classée 13e producteur de fer au monde.

Typologie des Gisements

La SNIM exploite principalement deux types de minerais de fer dans le Nord de la Mauritanie : l’hématite et la magnétite.

Les gisements d’hématite se trouvent principalement à Kedia d’Idjil et M’haoudatt. D’après des informations de 2013, le gisement Guelb El Rhein, le seul gisement de magnétite actuellement en exploitation, possède des réserves prouvées de plusieurs centaines de millions de tonnes. La teneur en fer des magnétites de la SNIM est d’environ 37 %. Elles sont enrichies par séparation magnétique à sec pour produire un concentré contenant 66 % de Fe. L’usine des Guelbs, qui traite ces minerais, a une capacité annuelle de 4,5 millions de tonnes. Tous les gisements de la SNIM sont exploités en mode à ciel ouvert.

Acheminement du Minerai de Fer

Projet d’Extension de la Mine de Guelb El Rhein

Confrontée à des capacités de production limitées en minerai enrichi (13 millions de tonnes par an actuellement), la SNIM a lancé en 2009 le projet « Guelb II », destiné à augmenter sa production annuelle de 4 millions de tonnes. Cet investissement totalise 924 millions de dollars US. En outre, un projet de transformation a été initié à Nouhoudh, avec des investissements prévus de 5 milliards de dollars, visant à atteindre une production de 40 millions de tonnes par an d’ici 2025, afin d’intégrer le top 5 mondial des producteurs de minerai de fer.

L’Agence Française de Développement soutient l’industrie minière mauritanienne à travers le projet d’extension de la mine de Guelb El Rhein.

Dragage du Chenal du Port Minéralier de Nouadhibou

Le 22 novembre 2017, la Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé un prêt de 50 millions de dollars US à la SNIM pour améliorer sa compétitivité. Ce financement contribue à l’approfondissement et à l’élargissement d’un chenal d’accès de 25 km au port minéralier de Nouadhibou, la capitale économique du pays.

Le dragage du chenal vise à permettre à la SNIM d’augmenter ses exportations de fer. Une fois ce projet achevé, les infrastructures portuaires de Nouadhibou seront capables d’accueillir des navires d’une capacité allant jusqu’à 230 000 tonnes, contre un maximum de 150 000 tonnes actuellement. Selon Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, « ce projet renforcera encore davantage la contribution du secteur minier mauritanien à la croissance économique du pays ». Avec un coût total de 110 millions de dollars US, ce projet est également cofinancé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la SNIM, pour respectivement 55 millions et 5 millions de dollars.

Mauritanie : la production de la mine d’or Tasiast a plus que triplé en 2022
Mauritanie : la production de la mine d’or Tasiast a plus que triplé en 2022

L’or

En 2016, l’or représente 14 % des exportations de la Mauritanie.

La région de l’Inchiri, située à 300 kilomètres au nord-ouest de Nouakchott, abrite les principaux gisements d’or du pays. La mine à ciel ouvert de Tasiast, exploitée par la société canadienne Kinross, possède des réserves prouvées de 260 tonnes. Grâce à la technique de lixiviation en tas, ses installations permettent de traiter 8 500 tonnes de minerai par jour.

Cette même année, un accord de « mauritanisation des effectifs » a été signé entre la direction de Kinross et les autorités mauritaniennes. Selon cet accord, 80 % des postes de direction doivent être attribués à des Mauritaniens d’ici 2020.

En septembre 2017, Kinross a annoncé un plan d’investissement de 590 millions de dollars US, visant à quadrupler sa capacité de traitement et à réduire le coût de production brut de l’once d’or à 530 dollars US entre 2020 et 2029.

Par ailleurs, la société canadienne Algold a obtenu en 2017 un bail s’étendant sur une superficie de 300 km² à Tijrit, une localité située à 25 km au sud-est de Tasiast. Algold prévoit une production moyenne de 104 500 onces d’or durant les quatre premières années d’exploitation.

Les hydrocarbures en Mauritanie

Mauritanie : Vers un avenir énergétique prometteur avec le gaz naturelLe pétrole
La Mauritanie a commencé à produire du pétrole au début de l’année 2006 grâce aux champs de Chinguetti, situés au large des côtes mauritaniennes. Les réserves de pétrole, tant attestées que probables, sont évaluées à environ 310 millions de barils. Le premier tanker de pétrole a quitté le pays en mars 2006, à destination de la Chine. Cependant, la production, qui était initialement de 54 000 barils par jour, a rapidement chuté, descendant à moins de 15 000 barils par jour selon les données de 2009, ce qui était bien en dessous des prévisions initiales. Cette baisse de production a conduit à un retrait de l’opérateur australien Woodside. Aujourd’hui, la Mauritanie concentre ses efforts sur l’exploration et l’exploitation offshore.

Le gaz
Le champ gazier offshore Grand Tortue-Ahmeyim, situé à 5 200 mètres de profondeur à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, est reconnu comme le gisement de gaz offshore le plus significatif d’Afrique de l’Ouest, avec des réserves estimées à 450 milliards de mètres cubes. Ce gisement est de classe mondiale et son développement nécessitera des investissements compris entre 7 et 10 milliards de dollars américains.

En décembre 2016, BP a signé un accord pour acquérir 62 % d’un projet d’exploitation de plusieurs blocs, en partenariat avec la société américaine Kosmos (28 %) et la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine minier (10 %). BP prévoit d’investir près d’un milliard de dollars pour rémunérer Kosmos et financer les coûts d’exploration et de développement sur un bassin de 33 000 km².

En février 2018, la Mauritanie et le Sénégal ont signé un accord de coopération pour l’exploitation de ce champ, définissant les modalités de développement et de partage des ressources, ainsi que les conditions de règlement des litiges, ce qui semble avantageux pour les deux pays.

Kosmos et BP prévoient également d’installer une usine de liquéfaction de gaz naturel sur une barge flottante à 8 kilomètres au large de Saint-Louis, au Sénégal, avec une production attendue de 227 milliards de mètres cubes sur une période de trente ans. La contribution de ce méga-gisement au PIB de la Mauritanie et du Sénégal pourrait atteindre 30 milliards de dollars au cours de cette période.

Le secteur bancaire
Le secteur bancaire en Mauritanie comprend 18 établissements, avec un total de bilan dépassant 776 milliards d’ouguiyas (MRO) en 2023. Le total des dépôts s’élève à 462 milliards de MRO, tandis que l’encours des crédits est de 444 milliards de MRO. Plus de 200 agences sont réparties sur le territoire national, principalement à Nouakchott et Nouadhibou.

Les principales banques du pays incluent :
– La Banque Populaire de Mauritanie (BPM), avec plus de 45 agences et 550 points d’Agency Banking en 2023.
– La Banque nationale de Mauritanie (BNM), avec 14 agences.
– La Banque mauritanienne pour le Commerce international (BMCI), avec 25 agences.
– La Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI), avec 11 agences.
– La Banque El Amana (BEA), avec 8 agences.
– Attijari Wafa Bank Mauritanie (ABM).
– Qatar National Bank (QNB).

Le taux de bancarisation en Mauritanie est de 20 %, ce qui est inférieur de 8 points de pourcentage à la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne. Les dépôts représentent environ 27 % du PIB. Certains opérateurs, associés à des établissements bancaires, proposent également des services de paiement et de transfert d’argent par mobile.

Le tourisme
Le secteur touristique en Mauritanie reste peu développé, en grande partie en raison des préoccupations sécuritaires. En 2017, le pays a accueilli seulement 15 000 visiteurs.

Les télécommunications
Le marché mauritanien de la téléphonie mobile est dominé par trois opérateurs. Mauritel, une filiale de Maroc Telecom, détient environ 60 % de part de marché. Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel, arrivée en 2007, occupe la deuxième position, tandis que Mattel, ancienne filiale de Tunisie Télécom, est désormais en troisième position. Les licences de Mattel et Mauritel ont été renouvelées en 2015.

Le taux de pénétration du téléphone mobile en Mauritanie dépasse les 100 %. L’accès à Internet, qui était embryonnaire, a connu une croissance significative ces dernières années.

Avec wikipedia