Du rôle des groupes focus sur le Vivre ensemble dans la cohésion sociale

L’Ong Bienfaisance Sans Frontières a organisé dans ses locaux, ce mardi 8 décembre, un atelier portant sur le thème « Rôle des différents acteurs « groupes focus » dans le « vivre ensemble dans la cohésion sociale ».

Destinée aux personnes ressources, cette rencontre a rassemblé de nombreuses personnes ressources, membres de la société civile : jeunes filles et garçons, des adultes, des femmes, des imams et des journalistes. Ce fut alors l’occasion pour les participants d’échanger avec les animateurs sur les voies et moyens de renforcer et de consolider l’unité nationale et la cohésion sociale.

Ils ont passé en revue les différents maux dont souffre notre société, particulièrement les jeunes. Un véritable diagnostic des obstacles au grand chantier en construction qu’est l’unité nationale. Les participants ont estimé que pour réussir un vivre ensemble dans une cohésion sociale, il faudrait asseoir une éducation saine des enfants aussi bien à la Mahadra qu’au niveau de l’école moderne.

Ils ont mis en avant la pauvreté qui étrangle les familles obligées de courir pour satisfaire les besoins quotidiens multiples hors et loin du foyer, donc de leurs enfants, avec comme conséquences une déperdition, la délinquance juvénile, les tentations de violence et de produits psychotropes.

Les participants n’ont pas manqué d’imputer cette situation à l’environnement et aux médias et surtout aux réseaux sociaux qui contribuent au disfonctionnement des rapports familiaux et sociaux au sein des maisons.

Pour sortir de cette situation, les participants ont préconisé plus de responsabilité des familles à travers l’éducation de leurs enfants, parce qu’ils sont comptables de leur avenir et donc de l’avenir de leur pays, ils ont également demandé aux structures de l’Etat, le ministère de l’éducation, les affaires sociales, les guides religieux, les forces de sécurité et de défense à jouer pleinement leur rôle.

Tous doivent s’impliquer pour l’édification d’une société fraternelle d’où sont bannies les exclusions, sources de frustrations. Les différents échanges des participants ont prouvé que pour envisager la société de demain, il faut réfléchir sur l’éducation d’aujourd’hui.

Les participants ont enfin profité de la rencontre pour rappeler en cette période de recrudescence de la COVID pour inviter les citoyens à respecter scrupuleusement les mesures barrières : port du masque et distanciation physique, lavage des mains, lesquelles ont été observées pendant l’atelier.

L’Ong Bienfaisance Sans frontières est présidée par Béchir Ould Seyid.

le calame

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