Mauritanie Discours de Adh-Dhar (N’Beiket Lahwach) de SEM Le Président de la République : Vers une renaissance nationale authentique

N’Beiket Lahwach – Renaissance nationale
Il était une fois un pays au cœur du désert,fier de son histoire mais fatigué de ses contradictions. La Mauritanie, longtemps ballottée entre promesses politiques et désillusions populaires, semblait condamnée à revivre sans cesse les mêmes erreurs.

Puis,sans fracas ni révolution,un vent nouveau s’est levé.Un Président de la République a choisi un autre chemin—celui de la vérité, de la justice et de la responsabilité. Il a parlé vrai.Il a osé nommer les maux qui rongent la nation:le tribalisme,le clientélisme,l’impunité.Et il a rappelé une évidence oubliée : la citoyenneté doit primer sur toutes les appartenances.

Auparavant et contre toute attente, des gestes concrets sont apparus. Une lutte réelle contre la corruption s’est enclenchée, la justice a retrouvé sa voix, et la discipline revient peu à peu dans notre administration.

Ce qui n’était qu’une promesse, tant entendu depuis le 10 juillet 1978 entre finalement dans une phase de réelle politique : réconcilier l’État avec la vérité. Ici, réconcilier prend tout son sens et le nouveau pacte social se désigne avec assurance et sureté. Même les indéniables blessures du passé qui sont et seront toujours difficiles à aborder-le passif humanitaire-sont en cours de règlement.

C’est dans cette optique de vouloir, enfin, régler les grands maux du pays que le dialogue inclusif se prépare et s’apprête à parachever, avec la bénédiction de SEM Mohamed Cheikh El Ghazouani, le nouveau le pacte social.

Moralité,Mohamed Cheikh El Ghazouani, nous apprend que »rien ne sert d’être bruyant » et que ce nouveau pacte social est une renaissance silencieuse, patiente, enracinée dans la réalité du pays. Un projet où la démocratie se construit à partir de la culture, des valeurs, et du vécu des Mauritaniens eux-mêmes.

Cependant,la réalisation de cette nouvelle ère,dépendra de femmes et d’hommes intègres,de citoyens conscients prêts à servir sans se servir. Car une nation se relève quand chacun comprend que l’État n’est pas un butin, mais un bien commun.

Alors, si cet élan se poursuit, si les actes continuent à parler plus fort que les discours, la Mauritanie pourrait bien écrire la plus belle page de son histoire : celle d’une renaissance nationale authentique, née de la dignité, de la justice et de la foi en un destin commun.

Hampâté Oumar Bâ
Moughataa de Mbagne