Diko Henoune: « Depuis plus de 50 ans, je n’ai pas craqué… »

Diko Henoune: « Depuis plus de 50 ans, je n’ai pas craqué… »

Malgré la lutte de plusieurs années contre l’esclavage et le racisme dont il a souffert aussi bien en France que dans son pays d’origine. Diko Henoune, secrétaire général de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) a contribué à d’importantes actions de sensibilisation et de mobilisation en faveur de la fin de l’esclavage. Objet des tracasseries et des « dénonciations calomnieuses » depuis des décennies.
Sur son mur Facebook, il a écrit :

Depuis plus de 50 ans, je n’ai pas craqué, ce n’est pas aujourd’hui que je craquerais, soyez en sûr, il y aura une fin à toute chose.

Désolé chers amis (es), je ne peux rajouter aucun ami sur Facebook malgré ces milliers de demandes, mon compte est sous les feux de dénonciations calomnieuses depuis plusieurs années. Je suis traqué devant les tribunaux Européens et Mauritaniens comme un criminel pour me faire taire. Je refuse de céder d’un iota à ma liberté d’expression et de penser. J’ai la carapace dure comme du fer.

Je suis prêt à y laisser ma vie. Personne ne pourra m’empêcher de prendre fait et cause pour ces victimes de l’esclavage et ses séquelles en Mauritanie. Ce sont ces féodaux qui nous hurlent ici chaque jour qu’ils sont victimes du racisme arabo-berbères qui cautionnent l’esclavage par ascendance dans les villages et villes au sud de la Mauritanie. L’esclavage n’est pas une fiction dans le milieu de la féodalité négro-africaine.

Dès qu’on dénonce leur imposture de négriers nègres dans le sahel, ils utilisent tous les moyens pour vous harceler politiquement, judiciairement, économiquement et psychologiquement.

Ce combat-là, je le mènerai jusqu’à la tombe si le phénomène n’est pas totalement disparu à mon vivant.

Diko Hanoune

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