Défavorisés au Gouvernement, les noirs se rattraperont-ils en aval au stade des secrétaires généraux et des directeurs des sociétés publiques et parapubliques ?
Défavorisés au Gouvernement, les noirs se rattraperont-ils en aval au stade des secrétaires généraux et des directeurs des sociétés publiques et parapubliques ?
Cette question fait le buzz de l’internet au niveau de la Mauritanie où le récent gouvernement mauritanien, composé de plus de 35 portefeuilles ministériels a été indexé d’avoir défavorisé les noirs de façon générale et les femmes haratines en particulier.
Il y a lieu de préciser immédiatement que cette info n’est pas une invention ou une imagination d’une part et qu’elle est censée informative pour les décideurs d’autre part, en ce sens qu’elle se veut une démarche constructive visant à attirer l’attention des hauts dirigeants du pays sur un malaise politique profond et une injustice faite, peut être involontairement et qui doit être rectifiée.
Il ne s’agit donc pas de parler de tribus, de composantes, mais d’égalité des chances, les compétences n’étant pas tributaires de la couleur.
C’est d’autant plus vrai que le Président Ghazouani a fait de l’équité son cheval de bataille et que son parti au pouvoir porte ce nom « Insaf».
Attirer l’attention du Boss et de son Premier ministre Diaye ne doit donc pas être perçue comme une provocation ou une critique gratuite, mais plutôt une manière de dire aux autorités supérieures que leur volonté de bien faire les choses souffre quelque part d’insuffisances qu’il y a lieu de corriger immédiatement, même si le mal est déjà fait.
Et aussi de signifier pour qui veut servir l’intérêt général des Mauritaniens et écouter ses soucis à l’image du Président Ghazouani qui semble avoir pris conscience des carences du système et de son diagnostic du premier mandat, en écartant des responsables inamovibles, de prêter l’ouïe à ce qui se dit sur le Net et dans les rues, qui est plus proche de la réalité, à savoir l’indignation totale des noirs.
Cette mauvaise expérience doit aussi servir de leçon pour le Président pour écouter aussi bien ses conseillers que le citoyen lambda afin d’avoir une idée pour proche de la réalité de la vie de la Nation.
En effet, le fait qu’au sommet de l’Etat cette indignation ne semble pas faire jusqu’à d’écho, d’attention, d’excuses, non de correction, traduit sans doute un blackout de la communication au sommet de la pyramide Etat au palais présidentiel et à la Primature sur la formation d’un Gouvernement où l’équité qui doit être corollaire de la compétence tout en incarnant l’unité, la diversité et le genre n’a pas été malheureusement observée.
A bon entendeur salut !
Mdmdlemine Mohamed Lemine
