Gouvernement : l’art de la communication non accompagnée d’actes sur le terrain
Gouvernement : l’art de la communication non accompagnée d’actes sur le terrain
Comme tous les Etats, la Mauritanie est impactée par la crise internationale et ses causes, dont la pandémie de la Covid-19, la guerre entre la Russie et l’OTAN par main interposée de l’Ukraine, le conflit au Moyen-Orient entre Israël et ses deux ennemis jurés en l’occurrence Gaza et le Liban, la guerre du Soudan, l’insécurité au Mali avec la présence de Wagner, le conflit du Sahara, la guerre silencieuse entre le Maroc et l’Algérie, le fléau de l’immigration…
Le gouvernement du second mandat de Ghazouani sur lequel l’opinion misait pour sortir le pays de cette impasse, a échoué selon les analystes et les observateurs, qui se sont exercés à faire le bilan de ses premiers 100 jours. Tout est au rouge, éducation, santé, denrées alimentaires.
Un échec prévisible que j’avais évoqué dans des vocaux antérieurs et démontré par des activités gouvernementales limitées à des audiences accordées à des diplomates, des visites, des festivals…
Bien pire, le programme d’urgence mis en place par le gouvernement précèdent a été bloqué par cette transition gouvernementale qui n’arrive pas à sortir de l’amateurisme et de l’inertie.
Les prix sont montés en flèche, l’éducation est caractérisée par une démission des enseignants et des professeurs qui manifestent quotidiennement pour l’amélioration de leurs conditions et dont certains ont été brutalisés par la police.
Le domaine sanitaire n’est pas en reste, étant donné que le secteur souffre de déficits considérables en matière d’équipements, de ressources humaines…
Autant dire que le pays reste l’otage d’une mafia omniprésente que l’ancien Premier ministre comptait avec ses collaborateurs identifier et écarter de la gestion des affaires publiques.
Certes, je suis confiant en la personne du président de la République Ghazouani et de la sincérité de ses promesses ainsi que de son souci de mettre le pays sur les bons rails, sur la voie de l’unité, de la cohésion, du bien-être et du développement économique et social.
Ce qui reste une utopie avec l’actuel gouvernement passé dans l’art de la communication non accompagnée d’actes sur le terrain.
Ahmed Ould Bettar