Coup d’envoi du 37e Sommet de l’Union Africaine en Éthiopie
Coup d’envoi du 37e Sommet de l’Union Africaine en Éthiopie
Le 37e Sommet de l’Union africaine (UA) a débuté hier samedi dans la capitale éthiopienne d’Addis-Abeba, à la lumière des défis et des crises croissants.
Le sommet de deux jours attire les chefs d’État et les premiers ministres des membres de l’UA, en plus du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, du Secrétaire général de la Ligue arabe Ahmad Abou-Gheit, du Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et du Premier Ministre palestinien Mohammad Chtayyeh.
Dans un discours inaugural prononcé lors du sommet, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a affirmé la solidarité des pays africains avec le peuple palestinien de la bande de Gaza.
Il a souligné la nécessité de donner aux Palestiniens les moyens d’obtenir leur liberté et d’établir leur État souverain et indépendant, a déclaré Faki, cité par le site Web de l’UA.
Il a déploré l’agression de l’occupation israélienne sur Gaza, la qualifiant de « sans précédent » et appelant à y mettre fin.
Pendant ce temps, le président mauritanien Mohammed Ould Ghazouani a déclaré que l’un des plus grands défis en Afrique est la propagation des tensions et des conflits armés entre groupes « terroristes » qui menacent les entités des pays.
La région du Sahel est l’une des plus vulnérables à ces risques, a-t-il déclaré en recevant la présidence tournante de l’UA, évoquant la multiplication des « coups d’État militaires » et des changements constitutionnels en Afrique.
Il a souligné l’importance de l’agenda 2063 qui montre les aspirations du continent africain à la paix et à la prospérité.
Le sommet aborde un certain nombre de questions liées à la paix et à la sécurité, à l’intégration et au développement régional sur le continent.