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Coup de soif : quand l’État doit agir sans attendre
Un cri sec et nerveux contre les coupures d’eau et d’électricité. Le pays n’attend plus : l’État doit investir, maintenant, quel qu’en soit le prix.
Coup de soif !
L’État doit payer.
Tout.
Maintenant.
Pas demain.
Pas après-demain.
Pas “on va étudier la question”.
De l’eau.
De la lumière.
Tout le temps.
Pas un jour oui.
Un jour non.
Pas des coupures au hasard.
On veut du solide.
On veut du fiable.
Pas vos bouts de ficelle.
Le prix ?
On s’en fout.
Le noir coûte plus cher.
Stop les pansements.
Stop les promesses creuses.
On veut une vision.
Longue.
Claire.
Tenace.
Et franchement…
Notre pays, il demande quoi ?
Trois fois rien.
On est pas cinquante millions.
On est peu.
Et on crève de soif.
De quoi boire.
De quoi voir.
C’est tout.
Alors bougez-vous.
Parce que la soif…
Ça hurle plus fort que vous.
Ahmed Ould Bettar