Contribution: L’élite Mauritanienne et les réseaux sociaux.
L’élite Mauritanienne et les réseaux sociaux.
Il est intéressant de constater que sur les réseaux sociaux, notre élite a tendance à répéter inlassablement les mêmes discours sans forcément fournir une réelle valeur ajoutée à la discussion. En revisitant l’historique des échanges sur des plateformes telles que Facebook et WhatsApp, on peut en effet observer une certaine uniformité dans les propos tenus et les memes sujets qui reviennent en permanence parfois actualisés. Il semble que l’objectif principal de certains auteurs, soit de se mettre en avant, même si les arguments avancés sont parfois peu convaincants voire voués à l’échec.
Par ailleurs, il est également frappant de constater que certains se cantonnent à des sujets éthiques récurrents qui, bien que cruciaux et importants, peuvent parfois être abordés de manière superficielle ou sans réelle réflexion approfondie. Ces personnes semblent attirer l’attention des citoyens, mais sans réellement apporter de réponses concrètes ou constructives aux questions nationales parfois même ils contribuent à remuer le couteau dans la plaie au lieu d’aider à sa cicatrisation.
Enfin, il existe une catégorie d’auteurs sur les réseaux sociaux qui semblent nourrir une véritable phobie de la critique du pouvoir. Leur discours peut évoluer de la contestation à la complaisance une fois qu’ils ont obtenu une certaine reconnaissance ou une promotion. Cette transformation de la critique en flagornerie démontre une certaine fragilité dans la capacité à maintenir ses convictions face aux incitations extérieures, comme la reconnaissance sociale ou professionnelle.
Il est temps que notre élite contenue de sa diversité de se remettre en question, d’approfondir ses réflexions et d’éviter de tomber dans la facilité de la répétition ou de la complaisance. La diversité des points de vue, la critique constructive et l’authenticité sont des éléments clés pour maintenir une réelle influence et pertinence au sein de ces plateformes numériques.
Ahmed Salem Deida