Contribution – Interview du Président Tebboune :

Il n’y a que la vérité et les principes qui triomphent !

Contribution
Interview du Président Tebboune : Il n’y a que la vérité et les principes qui triomphent !
L’interview du Président Abdelmadjid Tebboune à la chaine qatarie, « El-Jazeera » est d’une démonstration triomphale de la bonne foi de l’Algérie, de sa sincérité, de la vérité et de la transparence, dans ses positions diplomatiques.

En répondant, une à une, et sans dérobade, aux questions sans complaisance de sa compatriote, Khadidja a Benguena, le Président Tebboune a eu les réponses qu’il faut dans la pertinence du contexte et une franchise qui reflètent, par-delà tout, la position diplomatique algérienne de principe sur des sujets d’actualité brûlante, et d’autres d’intensité, non moindre, la force du principe et de la vérité sans fioriture aucune.

De la relation algéro-marocaine, d’une proximité immédiate à la lointaine guerre en Ukraine, le Président Tebboune, a usé d’une réplique imprégnée de la sagesse reconnue à la diplomatie algérienne.

Concernant la relation algéro-marocaine, il se déclare être «désolé» pour asséner «Nous n’avons été que réactifs, mais jamais les premiers» dans une cinglante réponse à la propagande marocaine qui ne désemplit de mensonges surannés, et se glorifie de prétentions surréalistes.

Cette relation sensée être fraternelle, a atteint un point de « presque non-retour », a-t-il dit dans un calme olympien pour dire, en fait, que l’Algérie n’en n’est point dans un quelconque embarras ou qu’elle en souffrirait. Comprendre implicitement que c’est le voisin de l’ouest qui est le seul à en pâtir…. « El-Bab eli jib Errih, Eghalkou, Testarrih » !

A bon entendeur salut, pour dire que celui qui est à l’origine et la cause de la rupture, se doit de réparer ses innombrables pêchés et de mettre fin à sa propre animosité anti-algérienne.

«L’Algérie a peur de l’histoire», a déclaré le Président Tebboune dans une grave assurance qui devrait secouer certains dirigeants de prétendre la travestir ou l’instrumentaliser au profit de desseins conjoncturels.

Le reste de cet échange qui fera date dans l’histoire et dont il ne transparait que les choix souverains d’une nouvelle Algérie définitivement débarrassée des pesanteurs passéistes, révèle une profonde conviction de l’Algérie fondée, comme toujours, sur la pérennité des principes immuables qui doivent régir les relations internationales, et la réciprocité d’intérêt et de respect mutuels qui doivent déterminer les relations bilatérales.

De là, aux déviations subjectives conjoncturelles ou expansionnistes du Makhzen, ou les dérives personnelles qui ont mené le premier ministre espagnol à se défaire de la responsabilité et de la neutralité historiques de l’Espagne concernant son ancienne colonie au Sahara Occidental, une entente vouée à l’échec par la force du droit inaliénable du droit de celui peuple sahraoui à l’autodétermination et son combat pour la liberté.

Le refus de l’Algérie autant que sa réaction sont légitimes.

Le Président algérien, aura démontré que l’Algérie ne fait que réagir aux entorses de pays tiers sans jamais provoquer ces derniers. Il revient donc, aux dirigeants responsables de se remettre en question et de corriger leurs positions politiques déviantes.

Le non alignement de l’Algérie est un gage crédible de principe et de bonne foi au service de la paix et la sécurité internationales en ce sens que son expérience dans la résolution des conflits régionaux et internationaux est d’un riche palmarès de succès diplomatiques historiques que lui reconnaissent incontestablement les tenants de la bipolarisation comme les pays voisins, dans le désintéressement et le respect chaque partie au conflit.

Cherchez donc, l’impair ailleurs qu’en Algérie dont la crédibilité réside justement dans sa retenue et sa sagesse diplomatiques aujourd’hui pour ne pas avoir à en rougir devant le verdict de l’histoire de demain !

Les tentatives préméditées de certains pays de travestir le Présent finiront par se révéler honteusement d’un cuisant échec dans la mémoire collective des peuples.

Mohamed El-Abassi, ancien diplomate

lapatrienews

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page