Lors d’une séance du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la situation en Libye, le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Amar Ben Djamaa, s’exprimant au nom du groupe A3+ (Algérie, Sierra Leone, Mozambique et Guyana), a réaffirmé mardi l’engagement africain en faveur d’une solution politique durable dans ce pays en crise.
Ben Djamaa a rappelé que c’était la cinquième fois cette année que le Conseil se penchait sur la question libyenne, signe d’une instabilité persistante malgré des signes d’espoir. Il a salué « les progrès réalisés par le Conseil présidentiel et le Gouvernement d’unité nationale », notamment l’accord ayant permis la réduction des tensions à Tripoli et la remise de structures essentielles aux institutions de l’État, un pas jugé crucial pour prévenir toute militarisation des zones civiles.
Le diplomate algérien a également réitéré le soutien du groupe A3+ aux efforts de réforme du secteur sécuritaire et au démantèlement des groupes armés illégaux, estimant que seule une autorité étatique unifiée peut garantir la paix et la stabilité.
Abordant le volet électoral, Ben Djamaa a exprimé l’espoir de voir se tenir la deuxième phase des élections municipales dans 16 localités le 18 octobre, avant une troisième étape prévue pour le 20 octobre.
Il a, enfin, insisté sur la nécessité d’un leadership libyen fort et souverain, au centre de toute feuille de route politique, pour assurer l’unification des institutions et préparer des élections libres, transparentes et crédibles.
Le représentant du groupe A3+ a conclu en soulignant les défis économiques majeurs auxquels la Libye reste confrontée, notamment en raison de l’absence d’un budget unifié, appelant la communauté internationale à soutenir les efforts libyens sans les remplacer.
Maya Bel
Source:
africanews.dz