Congés d’été en Mauritanie : des ministres en vacances, un peuple à bout

Congés d’été… ou fuite en avant ?

Eh ben voilà… C’est fait… Les ministres s’barrent en congé. Ouais, le gouvernement le plus nul de l’histoire du pays, faut le dire cash, y va prendre l’air… tranquille… pendant que le peuple rame. Tranquillement. Sans gêne. Comme si de rien n’était.

Et nous, là ? On regarde… On encaisse… On crève de chaud, de soif, de galère… Pendant qu’eux, ils s’la coulent douce. Tu vois l’ironie ? On pensait qu’avec le retour précipité du Président de Nouadhibou, la page allait peut-être se tourner. Que ça y est… il allait dégager. Mais non. Même pas. Que dalle. Il est là, encore là, comme si rien ne brûlait… Alors que ça brûle… ça crame même.

Le 1er août approche. Tu sais ce que ça veut dire ? Ça fera un an… jour pour jour… qu’il est reparti pour un deuxième mandat. Et devine quoi ? Le pays va « célébrer » ça. Fêter quoi ? L’échec ? Le vide ? Les promesses jamais tenues ? On sait plus trop.

Les discours ? On en peut plus.
Les réunions ? Toujours les mêmes têtes, les mêmes phrases, les mêmes silences.
Les résultats ? … Où ça ? Montre-moi… moi j’vois rien.

Le peuple ? Il est fatigué, frangin. Lessivé. Y en a marre des grands mots et des petites actions. Marre de cette mise en scène politique qui tourne en boucle, pendant que les marmites restent vides et les factures pleuvent. Tu ressens pas la lassitude, toi ? Tu l’entends pas dans la rue ? Dans les yeux des gens ?… C’est là. Partout.

Et pendant ce temps-là… les ministres, eux, s’organisent leur planning de vacances.
Ouais ouais, bien structuré :

• Un premier groupe qui part du 30 juillet au 12 août…
• Un deuxième groupe qui s’éclipse du 14 au 26… Mais attention hein, ils reviennent pour le Conseil des ministres du 27 août… faut pas rigoler avec ça.

Comme si le pays pouvait se permettre ça… comme si c’était le moment de se reposer.
Mais bon, eux… ils dorment bien. La clim, les SUV, les villas, les périphrases… le peuple, lui, il peut bien attendre.

Mais attends… attendre quoi ?
Qu’on se réveille un matin et que tout change par miracle ?
Qu’un ministre revienne de vacances avec des idées neuves, des mains propres et du courage ?…
Faut pas rêver.

C’est pas des vacances qu’on a besoin.
C’est d’un sursaut. D’un vrai.

Parce que là… c’est plus un gouvernement.
C’est une fuite collective. Une mascarade d’État.
Et nous, on n’est plus dupes.

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