Condamnation internationale des actes du polisario à El Guerguerat

Il n’y a pas photo, les tribulations du polisario à El Guerguerat ont suscité une vague d’indignation de la communauté internationale, particulièrement africaine et arabe, condamnant un comportement répréhensible au regard de la légalité internationale.

Ces actes de violation et de défiance polisarienne à El Guerguerat ont soulevé une forte solidarité au Maroc de nombreux pays mais aussi d’organisations régionales et internationales telles la Communauté des États Sahélo-Sahariens, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture, l’Organisation de la Coopération Islamique, le Conseil de Coopération du Golfe et le Parlement Arabe et l’Union Européenne qui tous ont déploré les transgressions des Résolutions onusiennes par les terropolisariens et exprimé leur compréhension et appréciation de l’action pacifique du Maroc pour restaurer la libre circulation commerciale et civile.

Force est de souligner que le Maroc a de temps opté pour une issue rapide et dans le respect de son intégrité territoriale dans la gestion de ce conflit artificiel autour du Sahara marocain.

A ce sujet, le dessein pervers du polisario est de ruiner toutes les chances d’une solution politique réalist, pragmatique et durable à ce conflit, disons-le haut et fort, algéro-marocain par l’entremise d’une bande algéro-terropolisarienne.

Il est ainsi à craindre que le polisario ait choisi la belligérance et le reniement comme voies de fait. Ceci est une grave hypothèque à la Résolution 2548 qui fait du compromis la voie Royale vers la fin du différend multi-décennal autour du Sahara marocain.

Aussi, les provocations du polisario, de trop dans un environnement d’apaisement, exigent une action décisive de la communauté internationale, en sus du choix de la légitimité, opéré par le Maroc.

L’un des contrecoups et probablement pas le dernier, d’une telle démarche guerrière du polisario, demeure l’amenuisement de sa petite réserve régressive de reconnaissance. On citera dans ce sens, la République Coopérative de Guyana qui a annoncé, le 14 novembre 2020 sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo RASD.

Au Sahara marocain, de multiples manifestations des représentants de tribus marocaines venus apporter leur soutien à leur Roi, après l’intervention des forces armées marocaines à Guerguerat, se sont tenues dans les Provinces Sahariennes.

Même scénario à Tarragone (Espagne) où des militants des Droits de l’Homme, des hommes politiques espagnols et des représentants de plus de 20 associations marocaines de la région, en plus de nombreux membres de la communauté marocaine, se sont réunis à la place Imperial Tarraco pour exprimer leur soutien total et inconditionnel à la démarche prise par le Maroc afin de lever le blocus imposé sur le passage d’El Guerguerat, de restaurer le flux des mouvements commerciaux et d’assurer une circulation normale des biens et des personnes, tout en saluant cette intervention légitime, professionnelle et pacifique.

Ils ont aussi réaffirmé la mobilisation totale des Marocains d’Espagne à la défense de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et leur disposition à adhérer à toutes les initiatives prises par le Roi Mohammed VI pour préserver l’unité nationale et faire face aux manœuvres des ennemis du Maroc. Tous ont condamné, en outre l’exploitation à des fins militaires d’enfants par le polisario, des actes qui violent les droits élémentaires de l’enfance

Et cerise sur le gâteau, la communauté d’origine marocaine de la ville d’Ashdod (Israël), a manifesté, le 24 novembre 2020, pour soutenir la marocanité de son Sahara.

Dans cette ville israélienne, plus d’unecentaine de manifestants Israéliens mais également Marocains, une nationalité qu’ils n’ont jamais perdue, ont ainsi exprimer leur attachement à l’intégrité territoriale du Royaume: du Maroc en chantant des slogans en faveur du Sahara marocain, d’autres à la gloire du Roi Mohammed VI et bien évidemment les chansons phares ayant pour thème celui de la Marche Verte.

Même si le polisario annonce mobiliser des milliers de volontaires chacun sait qu’ils sont dotés d’un armement datant des années 1980 et totalement dépendants pour son renouvellement de leur protecteur algérien, en sont réduits aux tactiques minimales du hit and run.

Quant à ce conflit d’un autre âge, sorti du congélateur de la Guerre Froide et issu des séquelles de la décolonisation et tant que la fiction d’un polisario autonome n’aura pas été levée et que l’Algérie, ou plus exactement ceux qui la dirigent, ainsi qu’une partie de sa classe médiatico-politique, n’aura pas reconnu son rôle de partie au conflit, aucun règlement définitif ne sera envisageable. La grande majorité des Algériens, eux, n’ont cure de cette affaire désespérément obsolète.

Farid Mnebhi.

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