Communiquer sur le changement climatique en Tunisie, Egypte et Mauritanie.
En dépit de cette situation unique, la connaissance des problèmes environnementaux et climatiques dans ces pays est plus faible que dans d’autres parties du monde, et demeure un sujet relativement mineur dans les débats sociaux et politiques. Par conséquent, les gouvernements n’ont pas de mandat pour entreprendre une action transformatrice afin de faire face à la menace croissante pour
la stabilité, les revenus et la sécurité, tandis que les citoyens n’ont pas accès aux informations qui leur permettent de prendre des décisions éclairées et plaider pour que les décideurs agissent.
Les données sur l’engagement du public envers le changement climatique dans la région sont rares, car les chercheurs se concentrent sur les comportements en Amérique du Nord et en Europe et accordent peu d’attention aux populations dans d’autres régions du monde — un déséquilibre historique que ce projet cherche à résoudre. Ce rapport est l’aboutissement de deux ans de recherche sociale dans trois pays d’Afrique du Nord : la Tunisie, l’Égypte et la Mauritanie. Le projet vise à tester le langage sur le changement climatique, en apportant des conseils que les défenseurs du climat dans la société civile et au sein du gouvernement, des médias et des entreprises peuvent utiliser pour impliquer les gens dans des termes qui s’accordent avec leur culture et leur expérience.
Le projet s’est intéressé à des communautés qui ont rarement été, voire jamais, consultées sur le changement climatique, y compris les personnes ayant un handicap, les femmes rurales, les pêcheurs et les personnes ayant un faible niveau d’instruction et ayant un accès limité à l’éducation formelle.
Source: Inter-Réseaux
https://www.inter-reseaux.org/
