Ciblage des cadres de L’IRA et du RAG : une manœuvre vaine contre une conviction inébranlable
Ciblage des cadres de L’IRA et du RAG : une manœuvre vaine contre une conviction inébranlable
Ce qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux n’est pas nouveau. Le pouvoir en place, fidèle à ses méthodes anciennes, croit encore qu’il peut briser une cause en intimidant ses porteurs. En multipliant les pressions, les harcèlements, les arrestations ciblées contre les cadres de l’IRA et les figures visibles du parti RAG, le régime espère affaiblir une ligne politique. Il se trompe lourdement. Il confond les individus et l’idéal. Il ignore que cette lutte est portée par des convictions enracinées dans la douleur, la dignité et l’histoire. On ne fait pas plier une colonne qui s’est forgée dans le feu de la persécution.
Le président Birame Dah Abeid n’est pas un homme que l’on intimide. Depuis plus de deux décennies, il avance sur un chemin semé d’embûches, de trahisons, d’arrestations, d’isolement et de violence d’État. Il n’a jamais cédé. Alors croire que le ciblage mesquin de ses proches, que l’humiliation volontaire de figures militantes, pourrait infléchir sa position face à un pseudo-dialogue organisé par le pouvoir, c’est faire preuve d’une méconnaissance totale de l’homme et de la cause qu’il incarne.
Ce “dialogue” conduit par Ould Houmety – alias le fils spirituel de Bredeleil – est une farce.
Une mise en scène hypocrite, pilotée par les gardiens du système, visant à donner un vernis démocratique à un pouvoir autoritaire. C’est une opération de diversion, un théâtre sans peuple, sans justice, sans vérité. Un dialogue où les vraies questions sont interdites, où les exclus de l’Histoire sont toujours exclus de la table, et où l’on veut que ceux qui crient “liberté” se contentent d’un simulacre de parole.
Birame ne cautionnera jamais ce théâtre de l’humiliation.
Il ne sera ni complice, ni figurant dans une pièce écrite par ceux qui ont toujours nié l’existence même des victimes. Son refus de participer à ce faux dialogue est un acte de fidélité à la mémoire des déportés, des esclaves, des disparus, des humiliés. C’est un choix moral, politique, et historique. Et ni les menaces, ni les arrestations, ni les intimidations ne viendront entamer cette position.
Le pouvoir perd son temps.
Il croit affaiblir une voix, mais il amplifie un écho. Il croit isoler un homme, mais il fédère une cause. Il croit manipuler les institutions, mais il se démasque davantage. Le peuple voit, le peuple comprend, et le peuple jugera. La dignité ne se négocie pas. La vérité ne se dissout pas dans les combines de couloir. Et la lutte pour la justice ne se suspend pas sous la menace.
Le ciblage des proches ne fait que confirmer une chose : la peur a changé de camp wetov
Sy Mamadou