Cette bouchée-ci vous restera sur l’estomac Par : Sidi Mohamed
Cette bouchée-ci vous restera sur l’estomac/ Par : Sidi Mohamed Maham
Des éclaircissements s’imposent à ceux qui m’importe leur avis, et que je respecte. Peu m’importe les mobiles qui ont poussé ces mercenaires de la plume recrutés à la hâte pour parer au plus pressé, et jeter le doute dans les esprits en soulevant sous forme de controverse l’affaire, objet de la présente publication, et qu’au passage je remercie vivement, pour leur attitude, (plutôt habitude de se vendre au plus offrant) qui, sans être tout à fait innocente, a le mérite de souligner la mauvaise foi des ses auteurs.
Pour ce qui est de ma personne, je vous prends à témoins, et vous prie d’intercéder pour moi auprès de ceux qui possède l’ombre d’une preuve pouvant m’impliquer dans une affaire de corruption, ou de malversation, d’en faire état, sans tarder.Zeinebou Sidi Mohamed Maham est une citoyenne mauritanienne, majeure, qui n’a cependant jamais bénéficié d’une ouguiya sous forme de subvention provenant de l’Etat mauritanien, et ce, durant tout son cursus scolaire. Elle s’inscrit après son bac (français) à l’université de Lyon 3, ce passage fut sanctionné par une licence de droit international en management, suite auquel elle soumet à la Snim une demande de bourse pour étudiant. Un droit dont il lui revient de bénéficier comme des milliers d’autres étudiants mauritaniens auxquels la Snim Octroie des bourses et des subventions diverses, que cette société, au moment de l’écriture des ces lignes continue encore à octroyer aux étudiants mauritaniens. (Ce n’est pas un secret, et l’explorateur qui a fait la découverte, doit se sentir aussi‘’rusé’’ que celui qui a fait, au cours d’une journée ensoleillée, et pour la première fois, la découverte du soleil au milieu d’un ciel sans nuages). Pour revenir à Zeinebou, la Snim qui a entre-temps décidé d’une part, de n’octroyer de bourses qu’aux seuls étudiants orientés vers les universités du royaume Chérifien, et d’autre part de remettre une simple aide subsidiaire aux étudiants inscrits en France, afin de les aider à couvrir le coût élevé des frais de leurs bourses, n’a pas donné suite à sa demande, mais l’a fait bénéficier comme beaucoup d’autres étudiants, dans son cas, de cette aide, qui s’élevait à (6.000£), et qui ne couvrait même pas les frais d’inscription en première année (de master), qui s’élevaient pour une seule année à (6500£). J’ai toujours veillé à ce qu’elle reste à l’écart, de ma vie d’homme public, de sorte qu’elle ne sache que ce que tout le monde sait de ma situation au sein du système, et ignore tout des relations de fraternité, et de compagnonnage qui me lient entre autres à l’Adg de la Snim, et au ministre de l’enseignement supérieur, que j’ai moi-même toujours évité d’utiliser à des fin personnelles, surtout dans le cas qui nous occupe, où elles ne lui furent d’aucune utilité, puisqu’elle s’est battue des pieds et des mains pour décrocher l’allocation qui lui faisait cruellement défaut. Tout au plus la société s’était-elle contentée en réponse à sa demande de lui octroyer cette aide symbolique. Entre-temps la société continue à faire bénéficier de ses bourses des milliers et des milliers d’étudiants, sans compter les oligarques et leurs enfants que la société, suite à ‘’des ordres venus d’en haut’’ entretenait à ses propres frais, et payait non seulement les frais afférents à leurs études, leurs soins, et leurs logement, mais veille aussi à ce qu’ils ne manquent de rien, (brosse à dents et papiers hygiéniques) compris. Bien qu’ils soient exorbitants, ces frais font figure d’amuse-gueule, comparés aux montants astronomiques que la Snim débloque pour la construction bon an mal an de palais, de ranchs, et autres lieux de plaisance qu’elle remettait clés en main au couple d’ogres ex-locataires du palais gris, auxquels elle ne refusait rien, pas même de leur offrir le bon Dieu sans confession. (Ces dossiers sont entre les mains de la Justice). eux seuls les centaines de millions de dollars injectés par la Snim dans l’espoir de corriger les imperfections relevées ici, et là dans l’opération de l’aéroport Oum Tounsi, combinés aux autres dépenses restées à ce jour sans couverture auraient largement suffit pour venir à bout, ou du moins améliorer l’éducation, la santé, le logement, et l’emploi des mauritaniens, mais de cela ceux qui savent quel chemin a pris tout cet argent s’en tapent bien. Je suis heureux, et honoré d’être aujourd’hui le point de mire de ces prédateurs qui ont au vu et au su de tous dépouillé le pays de ses richesses minières, halieutiques, et autres. Ses prédateurs qui ont dilapidé une décennie durant les budgets annuels de l’Etat, volé son électricité, assoiffé ses populations pour étancher la soif de leurs nombreux cheptels constitués des milliers de têtes de camélidés, de bovins d’ovins, de caprins, et d’équidés. Ces arnaqueurs qui ont dirigé sans partage, et pris les décisions les plus unilatérale, sont ceux-là mêmes qui cherchent désespérément à souiller ma réputation d’homme propre, et n’ont trouvé pour le faire qu’une aide symbolique mise à la disposition d’une étudiante en phase de recherche, par une société avec laquelle je n’entretenais, et n’entretiens aucune forme de relations, et sur laquelle je ne possède aucune emprise qui me donne droit de la plier aux fantaisies de ma tutelle. Il me reste à vous préciser que n’étant pas celui qui a fait la demande de bourse, ni celui qui a encaissé le montant de cette symbolique aide, vous avez comme les fois précédentes raté votre entrée en scène. Je ne m’abaisserai pas jusqu’à descendre emprunter à la pègre son jargon pour dire à ces escrocs, que si, blabla, j’avais mis à contribution l’influence de ma position, etc… Mais je dis et je dirai toujours que nous sommes satisfait de notre sort, et n’envions personne pour le sien. Vous avez cru messieurs pouvoir me vitrioler, et pour de bon, cette fois. Mais ce que vous avez pris dans votre hâte pour de l’acide sulfurique, ne s’était révélé être qu’une solution inoffensive, et sans effets indésirables. Tout est bien qui finit bien, dit l’adage.
Traduit par : Deddah Abd-Daim