‘Cafard’ est un plagiat dangereux.
‘Cafard’ est un plagiat dangereux.
Il a déjà été signalé que les acronymes de l’ONG IRA sont une reproduction de ceux du bras armé du Sinn-Fein, connu sous le nom de Irish Independant Army (IRA), qui lutte pour l’indépendance de l’Irlande du Nord.
Il a également été mis en évidence que la destruction des livres malékites par le feu, exécutée par le leader d’IRA, était la réplique au geste de Mahatma Gandhi incinérant les livrets d’identité discriminatoires. Ce qui avait déclenché la lutte pour l’indépendance des Noirs sud-africains du joug colonial britannique.
Nous savons aussi qu’en 2016, un homme politique rwandais qui avait décrit les Tutsis comme des ‘cafards’ et demandé leur extermination a été emprisonné à vie pour le génocide de 1994, qui a provoqué la mort de 800 000 personnes dans une guerre civile interethnique particulièrement macabre.
Si toutes ces choses étaient irréfléchies venues spontanément de l’esprit créateur des militants d’IRA et de ses alliés des FLAM, un mouvement raciste anti-Beidanes, il n’en demeure pas moins que ce sont des faits potentiellement dangereux.
Même le langage emprunté par le leader d’IRA aux FLAM est tout aussi dangereux. Les deux factions racistes utilisent des termes teintés de négativité et de culpabilité, tels que ‘génocide’, ‘suprématiste’, ‘apartheid’, etc. Des sentences sans appel qui encouragent à la vengeance.
C’est tout à fait normal. FLAM est l’homonyme de flamme, et il n’y a rien de plus destructeur que le feu, qu’il soit allumé pour détruire des livres ou brûler des vies.
Les ressentiments ne mènent qu’à des souffrances, car les complexes d’infériorité et les discours haineux suscitent de la rancune, et la rancune provoque de la violence. Une dynamique négative redoutable si on ne prend pas garde.
Ely Ould Sneiba
Le 26 avril 2025