Brutalité policière : quand l’impunité devient la norme
Brutalité policière : quand l’impunité devient la norme
Depuis un certain temps, la Mauritanie entreprend une opération de refoulement des immigrés en situation irrégulière. Cette opération vise particulièrement des immigrés subsahariens.
Cependant, force est de constater que même des noirs mauritaniens ne sont pas épargnés. Plusieurs cas d’arrestations et de déportations des noirs mauritaniens ont été signalés. Contrôlés sans la possession de leur carte d’identité, ils subissent des chantages et traitements dégradants.
Ce vendredi 18 avril 2025, aux environs de 14 heures, un jeune du nom de Aliou Mamadou Diack, né en 2001 à Ganki (Gorgol), a été arrêté devant la porte de leur maison à El Mina. Les policiers du commissariat d’El Mina l’ont trouvé devant la porte de leur maison et lui ont demandé de décliner sa nationalité et il leur répond qu’il est mauritanien.
On lui demande de présenter sa pièce d’identité et il leur demande de lui permettre de rentrer dans la maison pour la leur apporter, ce que les policiers ont refusé, selon sa famille.
Ils l’embarquent dans leur voiture, direction le commissariat situé à proximité de l’usine de confection des habillements militaires, dans le même département.
Il y subit des tortures atroces les mains liées après par des menottes.
Il a fallu l’intervention de ses parents pour l’extraire du commissariat après avoir présenté sa carte d’identité pour l’amener à l’hôpital pour des examens médicaux. Sa famille ne compte pas en rester là.
Les autorités supérieures nationales doivent prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ces arrestations et brutalités humiliantes et inhumaines avant que l’impunité ne devienne la norme.
Hamidou Wane