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BIS TP réfute les accusations de l’Organisation Transparence sur le projet de l’Aftout Ech chergui

Lors d’un point de presse, le directeur de BIS TP, Bedou Ould Saleck, a dénoncé les « contrevérités » avancées par l’Organisation de la Transparence sur le projet hydraulique de l’Aftout Ech Chergui, évoquant chiffres exagérés, expertise inexistante et allégations infondées.

BIS TP répond aux accusations de l’Organisation Transparence : « Des affirmations infondées et des chiffres gonflés »

Lors d’un point de presse tenu récemment, Bedou Ould Saleck, directeur de la société BIS TP, a déclaré que son entreprise « préfère s’abstenir de commenter en profondeur le dossier de l’Aftout Ech Chergui », celui-ci étant toujours en cours d’instruction judiciaire. Il a néanmoins affirmé que la société se réserve le droit de réponse, à la suite de ce qu’il a qualifié de « sortie médiatique » du président de l’Organisation de la Transparence, Mohamed Ould Ghadda, contenant selon lui « des contrevérités étonnantes » au sujet du projet hydraulique.

Ould Saleck a rappelé que l’organisation a soutenu avoir mené « une mission de terrain de deux semaines » pour inspecter les travaux. Pourtant, d’après lui, Mohamed Ould Ghadda a réfuté cette affirmation devant le juge d’instruction, reconnaissant qu’aucun membre de l’organisation n’a visité le chantier, ni rencontré le maître d’ouvrage, ni le ministère concerné, ni même l’entreprise exécutante. Un constat que le directeur considère comme « une preuve d’inexpérience manifeste » de l’organisation.

Un projet lancé bien avant la création de l’organisation

Le directeur de BIS TP a également rappelé que l’appel d’offres relatif au projet d’alimentation en eau avait été lancé en 2016, alors que l’Organisation de la Transparence n’a vu le jour qu’en 2023. Il juge donc « illogique » que cette dernière prétende avoir suivi ou contrôlé la réalisation du projet.

Il a précisé que 11 entreprises avaient concouru à l’appel d’offres, et que BIS TP l’avait remporté « dans le strict respect des procédures ».

Réseaux installés, mais production insuffisante

Parmi ce qu’il qualifie de « fausses allégations », Ould Saleck a notamment cité l’affirmation selon laquelle l’eau n’aurait jamais atteint les villages. Il assure au contraire que toutes les conduites et tous les réservoirs ont été réalisés, et que les autorités locales, lors de l’expertise judiciaire, ont confirmé que la difficulté résidait dans faiblesse de la production, et non dans l’absence de réseaux.

Il a également dénoncé une tentative de « minimisation » de l’ampleur des ouvrages par la mention de trois châteaux d’eau manquants. Selon lui, les documents officiels de l’entreprise prouvent qu’au moment de la réception du projet, 352 bornes fontaines étaient opérationnelles, un nombre porté par la suite à 398, réparties sur 25 réservoirs, afin de répondre à la demande croissante.

Des coûts « volontairement exagérés »

Réagissant à une autre accusation attribuée à Ould Ghadda selon laquelle le coût des réservoirs atteindrait 662 millions d’ouguiyas anciennes, Ould Saleck a affirmé que ce montant est « totalement faux », et que la dépense réelle n’a pas dépassé 400 millions.

Il a également rejeté l’affirmation selon laquelle chaque borne fontaine aurait coûté 1,3 million d’ouguiyas anciennes, indiquant que le prix réel se situait autour de 500 000 MRO.

« Des chiffres gonflés ou issus d’un autre marché »

En conclusion, le directeur de BIS TP a accusé l’Organisation de la Transparence d’avoir « sciemment gonflé les chiffres », ou d’avoir repris des prix « provenant peut-être d’un autre marché sur lequel elle travaillait précédemment ».

Rédaction Rapide info

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