Biram devrait soigner sa communication
Biram devrait soigner sa communication.
Quels sont les sujets dont on parle le plus en ce moment. Le nom de Biram revient assez souvent. Ce dernier est attaqué sans cesse par une certaine élite comme d’habitude lui reprochant ses discours à leur égard et lui refusant toute possibilité d’acquérir son droit à exercer ses responsabilités dans le cadre d’un parti politique reconnu. Rappelons que Biram s’est positionné premier challenger dans les deux dernières élections présidentielles. Comment dans ces conditions voudrait-on chercher à l’écarter des prochaines joutes électorales ?
Perso, je n’accorde aucun crédit à ces attaques ad personam provenant d’une élite qui a soutenu pendant plus de 20 ans le champion toutes catégories de la violation des droits humains en Mauritanie. Un génocidaire notoire qui a introduit la discrimination raciale à tous les niveaux, encouragé les pires actes racistes dans la vallée, cautionné des actes de torture dans des prisons mouroires où plusieurs pères de famille ont rendu péniblement l’âme ainsi que des exécutions extra judiciaires touchant des dizaines de mauritaniens. Des crimes imprescriptibles selon le droit international. Ces élites sont par conséquent loin de revendiquer une quelconque caution morale.
Mais le plus surprenant est que Biram devient aussi la cible de beaucoup d’autres mauritaniens ces derniers jours. En cause des propos parus dans une vidéo pour avoir indexé quelques jeunes de la vallée. Si l’attitude de Biram m’a paru assez maladroite cet épisode devrait trouver une issue favorisant une meilleure entente. Mais Biram devrait soigner sa communication. À mon avis, la communication des dirigeants politiques doit désormais être mieux encadrée. Il ne s’agit plus de tenir un discours spontané encouragé ou applaudi par une assistance complice de dérapages éventuels. Il faudrait à l’avenir que ces dirigeants préparent mieux les thématiques à traiter en se faisant entourer de véritables professionnels de la com. Ces derniers dissèqueront tous les termes du discours susceptibles de heurter la sensibilité des citoyens cibles. Il convient par conséquent de moraliser et policer le langage politique.
Bechir Fall