Bâ Ousmane et Selmane témoignent, Aziz défend son bilan.

Procès d’Aziz : Bâ Ousmane et Selmane Ould Brahim témoignent, Ould Abdel Aziz défend son bilan.

Bâ Ousmane et Selmane témoignent, Aziz défend son bilan.

Bâ Ousmane -ministre de l’Education nationale sous le magistère de Mohamed Ould Abdel Aziz, cité comme témoin ce jeudi 6 avril- s’est dégagé de toute responsabilité par rapport au bradage des écoles.

L’ancien ministre affirme en effet que c’est à l’issue d’une visite des établissements scolaires de Nouakchott en l’occurrence l’Ecole 1 plus connue sous le nom d’Ecole Justice, l’Ecole 2 appelée

communément l’Ecole Marché, l’Ecole 7 située à l’Ilôt G et l’Ecole 6 sise à Médina 3 que Yahya Ould Hademine -Premier ministre à l’époque- lui a demandé de retirer les écoles précitées de la cartographie scolaire.

Bâ Ousmane qui a été tour à tour été interrogé par les avocats du collectif de défense d’Aziz, les avocats de l’Etat mauritanien, le procureur de la République et le président du tribunal a laissé entendre qu’il ne connait rien de la suite du dossier des écoles dans la mesure où il n’était pas le ministre des Finances chargé de la gestion du patrimoine de l’Etat.

Selmane Ould Brahim autre témoin cité ce 6 avril a déclaré que son amitié avec Aziz est antérieure à l’accession de ce dernier au pouvoir.

Ould Brahim -qui a reconnu avoir passé des marchés de gré à gré dans le cadre d’acquisition de véhicules en faveur du groupement général de la sécurité routière plus connue sous le nom de Misgharou- a déclaré pour sa part que l’ancien président lui avait confié un montant de plus d’un milliard d’ouguiya ancienne.

L’intéressé a d’autre part laissé entendre qu’il n’a pu se décider à restituer l’argent à l’Etat mauritanien qu’avoir recueilli l’avis d’un Faqîhet d’un homme de loi.

Enfin l’ancien président qui a plaidé non coupable quant à lui a dressé un bilan reluisant pour sa présidence. Il a laissé entendre qu’à son retour de l’étranger avoir constaté un marasme sur le plan économique.

Suspendue depuis le 13 février le procès de l’ancien a repris son cours ce jeudi 6 avril.

Mohamed Ould Abdel Aziz, président de 2008 à 2019 est jugé pour détournement de biens publics, blanchiment d’argent et trafic d’influence……

Source : R.M.I

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