Aziz à nouveau empêché de quitter la capitale Nouakchott

Aziz à nouveau empêché de quitter la capitale Nouakchott
Vendredi soir 13 janvier, un poste de contrôle de la gendarmerie du nord de Nouakchott a empêché l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz de poursuivre ses manifestations à l’extérieur de la capitale Nouakchott.
Etant donné que son procès est prévu le 25 janvier, il s’est vu interdire de quitter le territoire dès le lendemain de sa comparution devant le tribunal compétent.

Pour rappel, mercredi 4 janvier dernier, Mohamed Abdel Aziz a été interpellé par des gendarmes à l’aéroport de Nouakchott sur un vol à destination de Paris et s’est vu confisquer son passeport.

Les avocats de la défense de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz ont dénoncé samedi ce qu’ils considéraient comme une violation des droits de leur client et ont exprimé leur inquiétude quant à l’iniquité d’un procès fin janvier.

L’un des avocats de M. Aziz, Me Ciré Cledor Ly, s’est plaint que « la défense n’a pas eu accès à l’intégralité du dossier » quelques jours seulement avant le début du procès.

S’exprimant devant des journalistes à Nouakchott, M. Ly a déclaré que M. Aziz avait « subi une litanie de violations de ses droits à tous les niveaux de la procédure ».

« En fait, ce que nous voulons, c’est l’humilier, le briser. Que tout le monde sache que rien n’augure jamais d’un procès équitable », a-t-il déclaré.

L’ancien président Ould Abdel Aziz et une dizaine de hauts responsables ont été inculpés de corruption et placés sous contrôle judiciaire à Nouakchott le 11 mars 2021. L’acte d’accusation représente une nouvelle phase dans la chute de l’ancien président mauritanien après plus d’une décennie au pouvoir de 2008 à 2019. Son procès est prévu le 25 janvier.

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