Après la démission de Isselkou Ould Izidbih, à qui le tour?
Après la démission de Isselkou Ould Izidbih, à qui le tour? Les mauritaniens sont sidérés par cette supercherie à ciel ouvert qui continue à défier toute la République, à se moquer de l’État et tous ses symboles.
Sa constitution, ses instances juridictionnelles, ses référentiels moraux. Toutes les lignes rouges ont été franchies, les barrières de protection du patrimoine collectif ont été saccagées pour assouvir les intérêts individuels,
le tout avec sang froid, sans foi ni loi et sans autre forme de procés et procédure que le pillage éhonté des ressources publiques dans une République islamique.
Et sans la moindre peur d’un jugement de l’histoire ni celui du peuple ni à la fin, le jugement dernier.
Le « charpentier » des écoles , sa valeureuse » équipée contre les coffres du tresor public avec ses faux monnayeurs, ses courtiers, ses réseaux occultes et ses énormes planques ont été épinglées bien avant son départ par des rapports secrets internationaux où scandales incroyables se mêlent à des escroqueries financières en mode robot et qui avec éloquence ont servi à alimenter les preuves de la CEP.
Aujourd’hui les soupçons des mauritaniens sont tellement fondés que les faits présentés dépassent leur entendement. Eux qui ne pensaient pas que la Mauritanie était aussi riche pour être vandalisée de la sorte. Ils ont désormais, plus qu’avant la certitude qu’un président élu ou parachuté peut, dans l’impunité devenir le plus grand brigand du pays. Quand un petit larcin est trainé en justice et jeté en prison. Son compère le goguenard et habile ripou qui a sucé le sang du peuple et des juges espère se la couler douce.
Les crimes économiques constituent une épreuve de carnage perpétré contre tout le peuple, un impitoyable passage à l’échafaud par anticipation des générations futures. A défaut d’être jugés « In medias res », tous ceux qui sont auditionnés dans ce cadre et encore maintenus dans le gouvernement ou occupant des postes responsabilité ne doivent pas attendre pour se rendre le moment venu ou démissionner. Ce qui ne les dédouane nullement tant que leur innocence n’est pas étable.
Ils doivent démissionner comme la fait le désormais ex -ambassadeur Isselkou Ould Izidbih parce qu’ils ont une part de responsabilité active ou passive ou les deux dans un dossier où la responsabilité de leur gourou et la leur sont engagées. Ils doivent démissionner pour se préparer à affronter les juges le jour de leur convocation. Ils doivent par respect au peuple et par la présomption d’innocence se soustraire à l’œil de calen qui les épie. C’est cela le courage. La peur c’est de s’accrocher comme à une bouée de sauvetage dans une mer en furie. Le peuple demande des comptes. Il doit être écouté.
L’heure n’est pas de savoir dans quelle juridiction les coupables seraient jugés mais est-ce qu’ils le seront et quand. Mais qu’attend aussi Mohamed Ould Ghazouani pour démettre tous ceux qui ont été auditionnés par égard aux règles élémentaires de bienséance républicaine pour décrisper l’atmosphère très lourde qui pèse sur le gouvernement. Ce n’est pas interférer dans le dossier judiciaire moins une sanction dirigée contre un clan ou parti.
Le Rénovateur