Appel à une seconde révision du gouvernement Diay

et à accorder la priorité aux ministères de l'Agriculture et de l’hydraulique

Appel à une seconde révision du gouvernement Diay et à accorder la priorité aux ministères de l’Agriculture et de l’hydraulique

Le journaliste, blogueur Bettar a publié un nouvel audio après l’adoption à la majorité écrasante des députés de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPGG) du Premier ministre Mokhtar Ould Diay. Ci-après un résumé de cet audio dans lequel, le blogueur appelle à la formation d’un nouveau Gouvernement II de Diay avec une priorité accordée aux ministères de l’Agriculture et de l’hydraulique

J’ai écouté avec attention les réponses faites par le PM, que je remercie pour la clarté de sa DPGG et la pertinence de ses réponses, les débats et les questions soulevées par les très respectés députés.
J’en conclus que le principal sujet qui a centralisé les débats est le souci d’améliorer les conditions de vue des citoyens.
Cet objectif requiert la formation d’un nouveau gouvernement qui donne la priorité dans son action pour les années à venir aux ministères de l’Agriculture et de l’hydraulique.
En effet, ces deux secteurs doivent même être primordiaux et toujours présents dans le tableau de bord de Son Excellence le président de la République et du Premier ministre.
C’est d’autant plus que la capitale Nouakchott continue de souffrir sous tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis l’indépendance à ce jour de la soif. Toutes les solutions pour surmonter cette crise de la soif sont restées vaines.
L’unique alternative reste toutefois, selon l’expérience réussis voisins ayant accès à la mer, est le traitement de l’eau de mer.
Même en Espagne, surtout à Las Palmas le procédé de dessalement de l’eau de mer est la formule pour résoudre ce problème.
Le secteur agricole est aussi important pour produire localement, lutter contre le chômage dans les rangs des jeunes et des femmes ainsi que pour fixer les populations dans leur terroir surtout que la Mauritanie dispose d’un énorme potentiel de terres arables.
En effet, selon l’APIM le pays dispose de 513 000 ha arables, dont 135 000 de crue 100 000 ha sous les barrages en plus de 16 000 ha sous palmier.
Cette superficie est comparable à celle mise en valeur par des pays européens devenus de plus longtemps des Etats prospères grâce aux miracles de l’agriculture, laquelle est évidemment corollaire de l’hydraulique.
L’Etat doit mobiliser des milliards dans ces deux secteurs afin de faire ses adieux au sous-développement, d’atteindre progressivement l’autosuffisance alimentaire, de créer des milliers d’emplois pour les jeunes et les femmes ainsi que pour gagner la confiance des partenaires et des investisseurs étrangers.
Il y a lieu de rappeler que le Sénégal voisin semble avoir compris que cette priorité est capitale pour la croissance, injectant des milliards de FCFA dans les secteurs agricole et hydraulique.

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