Algérie: L’acharnement contre le Maroc prend de nouvelles dimensions

Algérie: L’acharnement contre le Maroc prend de nouvelles dimensions.
Plusieurs médias algériens et pro-polisario ont lancé ce week-end une nouvelle fake news sur le Maroc, l’accusant d’avoir tué des civils algériens dans un bombardement non loin du Sahara. Après des appels à la guerre contre le Maroc, tous les articles ont été supprimés. Que cache cette nouvelle affaire ?
Ce week-end, Hespress FR a été témoin d’une nouvelle salve d’accusations contre le Maroc par des médias algériens et du polisario, en français, en arabe et en espagnol. Les « informations », faisant état d’un supposé « bombardement marocain » qui aurait tué des camionneurs algériens.
Sur le média pro-polisario Ecsahraui, 4 articles ont été publiés et supprimés (sauf un seul qui n’a pas été supprimé), chacun apportant de nouvelles « informations », mais toujours dans des tournures de phrases incertaines, hasardeuses, sans photo, sans preuve, sans image des supposées victimes, sans lieu exact, seulement une nouvelle affabulation pour faire attribuer au Maroc des accusations de meurtres d’Algériens avec l’intention pernicieuse de déclencher des réactions enflammées en Algérie et faire impliquer aussi la Mauritanie.
Le site militant du polisario, Ecsahraui, est même allé jusqu’à inventer une « autoroute internationale » reliant Tindouf en Algérie à Zouerate en Mauritanie, une autoroute qui longerait le Sahara marocain. Dans d’autres articles, le site a estimé que le « bombardement » aurait lieu cette fois sur le territoire marocain au Sahara.
Autres incohérences, le nombre de ces camions a fluctué entre 3 et 7, et les « victimes » algériennes allant de 4 personnes à plusieurs sans donner de chiffre exact. Tout au long de la journée de dimanche, plusieurs sites pro-algériens et anti-marocains ont publié ces articles à profusion pour relater cette fake news citant des sources sont proches du polisario. Une autre preuve que tout ce qui émane de cette milice dangereuse n’est qu’un tissu de mensonges.
De douteuses excuses après des fake news
D’autres sites se sont excusés plusieurs heures plus tard, reconnaissant avoir publié de « fausses informations » et affirmant cette fois-ci avoir fait « de grands efforts de recherches et des enquêtes approfondies ».
« Il est confirmé qu’il n’y a pas eu d’attaque contre le convoi algérien sur l’autoroute internationale Algérie-Mauritanie », a titré le média pro-polisario Ecsahraui, ajoutant dans son article : « Ecsahraui présente ses excuses à ses lecteurs pour avoir rebondi cette information », a sans pourtant autant s’excuser auprès Maroc qui a été visé par ces dangereuses accusations.
Le média pro-polisario a poursuivi ces mensonges dans son supposé message d’excuses en soutenant qu’il y aurait des « attaques constantes de drones marocains ».
« En raison du fait qu’il y avait ces derniers jours une situation d’incertitude sur l’autoroute Tindouf – Nouakchott en raison des attaques constantes de drones marocains, il a été possible d’écarter l’attaque présumée qui circulait depuis hier sur les réseaux sociaux contre des camions commerciaux algériens », note le site.
Et de poursuivre dans les fake news, toujours en faisant preuve de partialité, en affirmant qu’il existerait une « guerre » au Sahara et que la situation affecterait « non seulement les Sahraouis, mais également les civils mauritaniens et algériens en raison des limites géographiques des frontières de cette route internationale qui est dans la cible des drones marocains ».
Il ne se passe pas un mois sans que des fake news comme celles-ci soient publiées sur les sites algériens et pro-polisario alors que le Maroc a clairement exprimé son attachement au cessez-le-feu de 1991.
Seule, la milice séparatiste du polisario s’enorgueillit de s’être affranchie du cessez-le-feu et revendique de faire la guerre au Maroc dans ses médias. « L’intensification de la guerre » a même été le mot d’ordre du dernier congrès du polisario qui a connu la difficile reconduction de Brahim Ghali à la tête du groupe séparatiste.
Le seul fait inédit cette fois-ci est qu’il s’agit de la première fois que ces sites suppriment tous d’un seul coup leurs articles ou s’excusent. Cela voudrait dire que dans ce film, les mêmes « médias » ont reçu l’ordre de publier ces fake news et ont reçu plus tard l’ordre de les retirer, sauf qu’entre temps, « l’information » a eu le temps de se répandre sur les réseaux sociaux et des appels à lancer la guerre au Maroc ont éclaté en Algérie.
Le journaliste algérien Abdou Semmar a dénoncé ces fake news dans une vidéo sur YouTube. Ces nombreux médias algériens et pro-polisario, « ont semé la panique pendant 48 heures on a frôlé la catastrophe ! Des appels à la guerre, je dis bien des appels à la guerre ont été lancés par un groupe de journalistes, de supposés journalistes, et un groupe d’intellectuels algériens », a-t-il alerté.
La deuxième fois que de supposés civils algériens sont tués
Il convient de rappeler qu’il s’agit de la deuxième fois où se sont des Algériens qui sont cités comme « morts » et « victimes » dans ces supposées attaques attribuées au Maroc dans la zone.
La première fois que de « supposés Algériens » auraient été tués par les forces marocaines avec des drones remonte à 2021. L’affaire avait atteint un niveau surréel puisque la présidence algérienne elle-même en a fait l’annonce en désignant directement le Maroc comme coupable et en menaçant de représailles.
« Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », a affirmé la présidence algérienne qui a ajouté que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat (qui) ne restera pas impuni », allant plus loin en qualifiant les faits d’« acte de terrorisme d’État ».
L’Algérie avait mis en scène cette histoire en fournissant des informations approximatives et en laissant croire que le Maroc les aurait tués en Mauritanie pour faire impliquer Nouakchott, sauf que le ministère de la Défense mauritanienne avait démenti.
Les autorités algériennes ont aussitôt fait disparaitre les supposés corps en les conduisant vers Tindouf. La mission d’observation onusienne (Minurso) a été informée 2 jours plus tard et indiqué qu’elle n’a pas pu vérifier s’il y a eu des cadavres et qu’il n’y avait pas de preuves matérielles pour accuser le Maroc. Rabat pour sa part, n’a jamais réagi à aucune des accusations dont il fait l’objet.
Par ailleurs, sur les photos et vidéos des membres du polisario qui auraient retrouvé les camions calcinés, aucun cratère de l’impact d’un missile provenant d’un drone ne se voyait ce plaide plutôt en faveur d’une autre hypothèse, à savoir que les camions auraient pu être brulés. Enfin, autre détail qui ne tenait pas la route dans cette histoire c’est le contenu de la cargaison des camions qui est resté intacts, une poudre blanche que les membres du polisario ont montrée dans des vidéos, alors que les camions étaient supposés avoir été bombardés.
Les autorités algériennes qui ont orchestré cette fake news avaient également cherché à alerter le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et ont alerté la Ligue arabe pour chercher des condamnations internationales contre le Maroc, seulement, aucune des portes toquées n’a réagi en connaissance parfaite des stratagèmes de l’Algérie.
Source: Hespress FR



