Algérie – Chine : des partenariats d’une valeur de 25 milliards $ en l’espace de 2 ans

Algérie – Chine : des partenariats d’une valeur de 25 milliards $ en l’espace de 2 ans.
Par Abdellah B.

Mégaprojet de Gara Djebilet, projet de phosphate intégré, chemin de fer, énergie solaire, hydrocarbures, travaux publics, l’Algérie et la Chine ont multiplié, ces deux dernières années, les partenariats dans plusieurs secteurs stratégiques qui s’élèvent à plus de 25 milliards de dollars. Un montant qui renseigne sur la volonté des deux parties de hisser leur coopération à un niveau plus élevé, comme l’a affirmé le ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, hier, à Pékin.

Selon le MAE, les relations économiques entre l’Algérie et la Chine enregistrent un bond «qualitatif» ces dernières années. Il a affirmé que ses entretiens avec son homologue chinois ont porté sur «les relations de coopération et de partenariat qui lient les deux pays amis», notamment l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des résultats de la visite d’Etat effectuée par le président de la République en Chine au milieu de l’année dernière.

En effet, la présence chinoise sur le marché algérien s’est fortement consolidée durant ces deux dernières années, avec son implication dans plusieurs projets stratégiques, à la fois bénéfique pour l’Algérie et la Chine, comme c’est le cas des mégaprojets de la mine de fer de Gara Djebilet et de phosphate intégré, deux projets structurants lancés dans le cadre du partenariat entre les groupes algériens et chinois d’une valeur de près de 15 milliards de dollars. Dans le secteur de l’énergie, la partie chinoise est également présente sur le marché algérien, dans le cadre de la réalisation de la première partie du programme de 15 GW lancée le mois de mars dernier. Dans ce nouveau secteur, la partie chinoise a raflé plus de la moitié des contrats, d’une valeur de 1,1 milliard de dollars comme il existe encore plusieurs projets de partenariat dans les hydrocarbures à travers la présence de Sinopec dans les plus importants projets pétroliers et gaziers sur le marché algérien avec un montant de plus de 1,5 milliard de dollars.

Dans le même sillage, d’autres projets d’une importance capitale pour l’économie nationale sont également en phase de réalisation en partenariat avec Pékin ; il s’agit du programme de chemin de fer, d’une valeur de 8 milliards de dollars, d’après les déclarations du président de la République lors de sa visite de travail en Chine l’été dernier, lors de laquelle il avait annoncé un investissement chinois de 36 milliards de dollars en Algérie dans les années à venir. Des investissements «dans plusieurs secteurs tels que l’industrie manufacturière, les nouvelles technologies, l’économie de la connaissance, les transports et l’agriculture».

Par ailleurs, le choix de l’Algérie de s’engager dans un partenariat renforcé avec la Chine s’explique par plusieurs facteurs, à la fois historiques et pragmatiques. Pour répondre à ces besoins énormes en matière d’infrastructures et l’accélération des délais de réalisation, la Chine s’est imposée comme l’un des principaux partenaires grâce à des coûts compétitifs et aux temps de réalisation rapides proposés par ses entreprises. Une manière de permettre au pays de se lancer le plus rapidement possible dans la concrétisation des objectifs de développement économique.
A.B.
Source: lalgerieaujourdhui

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