Albacete condamne « l’ingérence marocaine et la violation du cessez-le-feu » au Sahara occidental

Albacete condamne « l’ingérence marocaine et la violation du cessez-le-feu » au Sahara occidental
Albacete (Castille-La Manche), 5 décembre 2020 (SPS) – Les partis politiques espagnols et les institutions publiques aux niveaux régional et provincial se réunissent pour exprimer à l’unanimité leur solidarité avec le peuple sahraoui, exigeant que le gouvernement central espagnol prenne position avec la légalité internationale….

…et activement impliqué dans la recherche d’une solution juste et définitive au plus ancien processus de décolonisation en Afrique.

À titre d’exemple de tout cela, depuis la violation du cessez-le-feu par le Maroc, le 13 novembre, des initiatives ont été promues sur tout le territoire espagnol. Diverses institutions politiques, sociales et culturelles sont solidaires du peuple sahraoui et demandent le lancement sans plus tarder du référendum sur l’autodétermination et l’indépendance.

De la mairie d’Albacete dans la Communauté autonome de Castille (Espagne), les groupes politiques PSOE, PP, Ciudadanos et Unidas PODEMOS dans ladite municipalité, rejoignent l’ensemble des motions et pétitions en faveur du peuple sahraoui pour insister sur le fait que «l’Espagne a une responsabilité juridique directe sur le Sahara Occidental, étant donné qu’il a transféré l’administration de ce qui était sa colonie au Maroc et en Mauritanie de manière totalement illégale en 1975, sans se soucier des exigences de décolonisation de l’ONU.

La corporation voit dans les « relations fraternelles qui unissent les deux peuples » des arguments suffisants pour véhiculer sa « solidarité avec le peuple sahraoui face à l’ingérence marocaine qui viole les frontières et ne répond pas aux accords de paix établis ».

De même, les différentes forces politiques conviennent que la seule issue possible est de se conformer à « ce qui a été convenu dans diverses résolutions des Nations Unies et il doit être respecté. Le peuple sahraoui a le droit de le faire, mais ce référendum cette fois ne peut pas attendre ».

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