Philippines : la vice-présidente accusée de « menace active » contre le président Marcos
Philippines : la vice-présidente accusée de « menace active » contre le président Marcos
Le service de sécurité du président philippin Ferdinand Marcos a été mis en état d’alerte en raison d’une « menace active » contre sa vie de la part de la vice-présidente Sara Duterte, a déclaré le palais samedi. Cette déclaration fait suite à une conférence de presse émaillée d’injures au cours de laquelle Mme Duterte a affirmé qu’elle faisait l’objet d’un complot d’assassinat, et qu’elle avait ordonné à un membre de son équipe de sécurité de tuer le président si ce complot aboutissait. « J’ai déjà parlé à un membre de ma sécurité. Je lui ai dit que si je me faisais tuer, il fallait tuer » le président Ferdinand Marcos et son cousin Martin Romualdez, président de la Chambre des représentants, ainsi que la première dame Liza Araneta, a déclaré Sara Duterte lors d’une conférence de presse qui a débuté après minuit heure locale.
Quelques heures plus tard, le service de communication du palais présidentiel a déclaré avoir transmis « cette menace active au commandement de la sécurité présidentielle pour qu’il prenne immédiatement les mesures qui s’imposent ». « Toute menace contre la vie du président doit toujours être prise au sérieux, d’autant plus que cette menace a été révélée publiquement en des termes clairs et certains », a également indiqué la communication du président.
Les relations entre les familles Marcos et Duterte se sont envenimées ces derniers mois, avant les élections générales de mi-mandat en 2025. Les querelles se sont intensifiées en juin, provoquant la démission de Sara Duterte de poste de ministre de l’Education. La politicienne de 46 ans reste la successeure officielle de Marcos, mais elle est menacée de destitution à la Chambre des représentants, une motion menée par le cousin du président Marcos, Martin Romualdez, qui devrait se présenter en 2028.
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