« Abdelhaq » Cembrero se lâche encore contre le Maroc

« Abdelhaq » Cembrero se lâche encore contre le Maroc.
Le journaliste Cembrero a publié un article dans la ligne de ce qu’il sait faire le mieux, s’attaquer au Maroc. Parmi le flot d’assertions qu’il a exposées, il affirme que la journaliste espagnole Bárbara Barón aurait travaillé pendant des années en Espagne pour le renseignement marocain. Là, il prend ses responsabilités, à charge pour lui de démontrer ce qu’il avance. Et il l’a fait, en fait il s’est risqué dans une démonstration expéditive, en usant d’un subterfuge.
Démonstration: 1. Barara Baron a été recrutée par Ahmed Charai, 2. Ahmed Charai « s’occupe des relations publiques des services secrets marocains », par conséquent, 3. Barbara Baron travaille pour ces services.
Amen! Cembrero a parlé. L’oracle.
Bien, en tant que directeur général de L’Observateur du Maroc qui est nommément cité dans l’article (sinon, je n’aurais pas pris la peine de répondre), j’ai eu beaucoup de contacts avec Barbara Baron qui nous donnait un coup de main chaque fois que nous en avions besoin. Elle ne se considérait pas comme journaliste, mais comme une amie qui avait du plaisir à nous soutenir parce qu’elle apprécie que nous soyons des inconditionnels des relations maroco-espagnoles.
Nous en avions longuement parlé, et pour elle comme pour nous, le Maroc et l’Espagne doivent être de très bons amis. C’est plus du militantisme que du journalisme. Profondément espagnole et patriote Barbara Baron nous a toujours fait aimer l’Espagne et les Espagnols et je crois que, de notre coté aussi, nous lui avons fait aimer le Maroc et les Marocains. Nous avions ensemble ce coté sentimental désintéressé et puis surtout Barbara Baron nous subjuguait par ses activités sociales dans un pays africain où elle est la marraine d’une jeune fille.
En plus, elle a construit des relations de sympathie avec plusieurs journalistes de notre groupe qui l’apprécient beaucoup pour sa gentillesse et sa sollicitude. Nos relations n’avaient aucune motivation pécuniaire. Certains pensent qu’ils doivent monnayer toutes leurs contributions et c’est bien regrettable. Pas elle.
Ignacio et son co-auteur lui reprochent d’avoir écrit des articles favorables à telle ou telle partie. Soit, mais où est le mal? Elle use de son droit d’expression et de la liberté de dire ce qu’elle pense sur tel ou tel sujet. Ou alors, aurait-elle dû demander l’autorisation de Cembrero qui, lui, peut se permettre d’exprimer ce qu’il veut sans retenue? Ce n’est pas vraiment l’idée que nous nous faisons de la liberté de la presse.
Ignacio Abdelhaq Cembrero, semble ne pas y souscrire, mais c’est son droit.
Ah oui, vous avez remarqué le deuxième prénom Abdelhaq? Bien vu. C’est le prénom qu’aurait choisi Cembrero lorsqu’il s’est, semble-t-il, converti à l’Islam, selon un acte sous seing privé établi à Laayoun, au Sahara marocain. Mais c’est une autre histoire. On y reviendra comme on reviendra sur ce que faisait ce « journaliste d’investigation », plusieurs fois remercié par ses employeurs, du temps de l’ancien ministre de l’intérieur Driss Basri.
Invective
Dans l’article il y avait d’autres assertions qui concernent les services de renseignements marocains mais là inutile de revenir là-dessus. Il faut juste remarquer que pour lui la DGST (Direction générale de surveillance du territoire) est une « police secrète ». Une police tellement secrète que tout ce qu’elle fait est repris par les médias marocains. Curieuse conception du secret en effet. Par contre, quand il parle du CNI espagnol, il ne dit pas police secrète espagnole. Cela juste en passant, pour montrer le caractère tendancieux et néanmoins contradictoire de Sidi Abdelhaq.
Maintenant, on regarde un petit peu ce que le « journaliste d’invective » a dit sur le président du groupe Global Media Holding auquel appartient Médi Edition, éditeur de l’Observateur du Maroc.
Il prend soin de préciser que le président est proche des services Marocains. Comme si le fait d’être proche des services de son pays était une lamentable tare. De fait, c’est un peu vrai quand même. Notre groupe a beaucoup travaillé avec les services météo ces derniers temps, vu la quantité de neige qui s’est abattue sur la région de Ouarzazat. Sans blague!
Les services marocains, comme tous les services de tout Etat de droit ne se cachent pas et sont des administrations comme les autres qui agissent dans le cadre de la constitution. Est-ce qu’on doit les fuir comme on fuirait un lépreux? Je laisse la réponse à ceux qui se déclarent « journalistes d’investigation » qui, ce n’est plus un secret, reçoivent des dossiers ficelés comprenant des correspondances électroniques piratées ou des enregistrements de communications. Livraison à domicile, même pas besoin de bouger.
Alors donc, à ce train, on devrait reprocher au groupe ses relations avec les Centre régionaux d’investissements, la Cour des comptes, l’agence de prévention des accidents de la circulation. Et puis quoi encore? L’essentiel n’est pas là. Ce qui est par contre important c’est de savoir ce que le groupe fait pour le pays et pour le rapprochement avec les autres pays et en l’occurrence l’Espagne.
Et dans ce cadre, inutile de se focaliser sur son président, c’est une ligne éditoriale pérenne et inattaquable de tous les collaborateurs. Parce qu’il faut se demander pourquoi certains se donnent le droit à l’expression tout en en privant les autres. Personne ne prive personne, nous sommes tous égaux devant l’information et le commentaire. C’est à qui convaincrait le mieux. Là oui nous acceptons le jeu. Et pour nous, tout le monde à droit à la parole. Sans distinction.
A moins que les « journalistes d’investigation » soient politisés, tout devrait se dérouler sans problème. En principe. Mais le sombre héro le sait-il?
Source: lobservateur.info

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