Mauritanie : ouverture à toutes les sensibilités et à tous les acteurs politiques et sociétaux
Mauritanie : ouverture à toutes les sensibilités et à tous les acteurs politiques et sociétaux
L’Etat balise le terrain en perspective de l’ouverture à toutes les sensibilités et à tous les acteurs politiques et sociétaux et d’écouter leurs points de vue sur les priorités qui seront consignés dans les rapports présentés par les missions ministérielles de haut niveau dépêchées dans les wilayas de l’intérieur du pays sur fond de planification participative du développement.
Des missions ministérielles déployées à l’intérieur afin de superviser l’organisation des forums régionaux pour la planification participative du développement, qui permettront d’identifier les priorités de développement pour les citoyens à travers leurs représentants au niveau local
Ces missions doivent être l’occasion de partager avec les citoyens des informations sur la situation générale du pays et d’aborder les questions nationales les plus importantes, a déclaré le Premier ministre Mokhtar Ould Diay à la cérémonie de lancement des missions gouvernementales précitées.
Au premier rang des thèmes des dits forums figurera la question de l’unité nationale, de la cohésion sociale et de la lutte contre les comportements contraires aux valeurs républicaines et aux valeurs de l’état de citoyenneté, notamment la dénonciation du factionnalisme et du sectarisme, qui ont toujours été l’une des constantes des discours de S.E. le président de la République, notamment lors de son récent discours à l’occasion de la 13e édition du Festival des Cités du Patrimoine.
Il a insisté sur la nécessité d’exhorter les autorités administratives et les élus locaux, y compris les conseils régionaux, les députés et les leaders communautaires, à contribuer aux mécanismes qui ont été mis à leur disposition pour contrôler le travail du gouvernement, notant qu’il existe un certain nombre de plateformes pour contrôler le gouvernement et soumettre les griefs dont se plaignent les citoyens, telles que, par exemple, la plateforme « Ain », qui a commencé à fonctionner il y a environ deux mois,et a reçu plus de 3 000 plaintes à ce jour, dont plus de 2 800 ont été traitées, ce qui représente 95 % de ces plaintes, notant que celles qui ne l’ont pas été ont été jugées irréalistes par les administrateurs de la plateforme.
La plupart des plaignants se trouvent à Nouakchott et dans les principales villes, a-t-il dit, expliquant que la plateforme est ouverte à tout.
Ces missions devraient discuter avec les citoyens, chez eux, de la manière d’accéder à ces plateformes, afin de soumettre leurs plaintes pour traitement, comme c’est le cas pour les résidents des grandes villes, a-t-il dit.
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https://ami.mr/fr/archives/262228
Mdmdlemine Mohamed lemine