Lorsque la lumière de l’État se mêle à l’ombre d’idéologues racistes, la République vacille.
Lorsque la lumière de l’État se mêle à l’ombre d’idéologues racistes, la République vacille.
Quel avenir pour notre pays meurtri par des décennies de destructions nationales si ceux qui gouvernent fraternisent encore avec ceux qui divisent et détruisent ?
Le scandale est là, sous nos yeux : des ministre d’état de notre pays multinational fraternisent avec Ould Sneïba engraissé par les affaires étrangères pour propager la haine anti haalpulaar en.
Plus d’un an d’absence à son poste, il se dandine à Nouakchott ´, il perçoit son salaire, et tous les avantages du diplomate dans un pays européen, en contre partie de quoi, il déverse une haine publique, honteusement compulsive sur les Fulbe.
Mes ami.es ;
Une nation repose sur ses valeurs. Honneur, Fraternité et Justice ne sont pas des slogans vides, mais des piliers. Pourtant, voici des ministres qui, au lieu d’incarner ces principes, s’acoquinent avec un personnage dont l’œuvre repose sur l’exclusion, la peur, l’insulte et le mépris de l’autre.
On a vu Ould Merzoug s’acoquiner avec Ely Ould Sneiba ; diplomate à l’ambassade de Mauritanie à Londres, qui a juré que jamais il ne mettra jamais les pieds à son lieu d’affectation tant que c’est un Noir, qui plus est, un Pullo dirige cette chancellerie.
Ould Sneiba passe sa vie à déverser une haine incommensurable de perfidies contre des communautés non arabes de notre pays, alors qu’il est soumis à une entière obligation de réserve. Dans un de ces derniers posts, il s’en est pris au Président de la Cour Constitutionnelle sous prétexte que celui aurait, par deux fois, utilisé du pulaar dans son adresse à Ould Ghazouani lors de sa dernière investiture.
Cher.es ami.es ;
Ce rapprochement n’est pas anodin. Il confère une légitimité aux idées nauséabondes de racisme de Ould Sneïba. Idées qui n’ont leur place ni dans les livres, ni sur les tribunes, et encore moins dans les politiques publiques.
Par cet acoquine-ment, l’Etat trahit :
• Il trahit la République, en abandonnant son rôle de garant des valeurs universelles.
• Il trahit les citoyens, qui méritent un dirigeant au-dessus de toute suspicion idéologique.
• Il trahit l’histoire, en oubliant que le racisme a été l’arme qui a rendu plusieurs dizaines de milliers de familles mauritaniennes endeuillées.
• Il a trahi l’histoire et sa mission en oubliant que le racisme a été une arme contre la liberté et la dignité humaine en Mauritanie.
Peut-on encore se dire surpris, quand on sait que l’Etat n’a jamais publiquement désavoué les idées nauséabondes de ce mentor idéologique de la haine de l’Autre? Non, il s’agit là d’une stratégie délibérée : normaliser l’inacceptable, faire du racisme une opinion et non un crime moral et légal.
Alors, alors, cher.es compatriotes !
Tout, citoyen éclairé, doit dénoncer cette accointance infâme et infamante. Nous devons, en Hommes sensés refuser que l’Etat soit l’ambassadeur d’un diplomate aux idées qui divisent et détruisent. Les deux ont trahi et trahissent.
Et la République ne peut tolérer en son sein ceux qui la trahissent.
En Mauritanie, l’Etat a choisi son camp : celui de la Honte et non celui des valeurs. Le pouvoir actuel doit savoir que l’histoire jugera.
Non à la compromission de l’Etat avec des propagateurs de la Haine, du Racisme.
Demmba Dikel.