À la Primature, agis discrètement une femme politique.

À la Primature, agis discrètement une femme politique.

L’action du premier ministère mauritanien était occultée par le passé par celles du palais présidentiel et par les autres portefeuilles gouvernementaux au point de ne se voir accorder aucune réelle place dans les milieux politiques.

C’est seulement avec l’arrivée de l’ancienne ministre de la Culture, l’illustre et chevronnée journaliste Hindou Mint Ainina à la Primature qu’une solide stratégie politique commença à se mettre en place et à se perfectionner par voie de conséquence le manque de visibilité cruel dont souffrait depuis très longtemps le Chef du gouvernement et les actions de cette pièce maîtresse de l’Exécutif.

Une visibilité politique qui s’est renforcée depuis l’arrivée au pouvoir de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi pour atteindre son point culminant sous la gouverne du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

En effet, la Primature dont la politique jadis inefficace ou non-efficience s’est dotée de tous les moyens et solutions aux insuffisances et à la prise en compte du genre, de la démographie, des liens pauvreté, des modes de consommation et de production durable, de l`économie verte et des changements climatiques.

À la Primature, une cellule politique chapeautée par une communicante

Avec une cellule politique chapeautée par communicante expérimentée qui s’est forgée une image de respect et d’admiration pour ses articles médiatiques dans les colonnes de « Mauritanie Demain », « El Bayane » et « Le Calame », l’une des compagnons inséparables du Fondateur de ce dernier journal encore présent, en l’occurrence Habib Ould Mahfoudh, la Primature garantit une excellente visibilité des mécanismes de planification, de coordination, de suivi et de prise de décisions pour l’opérationnalisation des objectifs fixés et énoncés dans la déclaration de politique générale et dispose d’un système politique complet et efficace.

Une mission bien réussie pour cette femme décorée par le Premier ministre de la médaille chevalier de l’ordre du mérite national dès lors où l’actif des portefeuilles ministériels se mesure en quantité et en qualité à leurs actions, lesquelles, non médiatisées avec efficacité et professionnalisme en font aux yeux de l’opinion des coquilles vides et des institutions de trop.

Faut-il rappeler que Hindou Mint Aïnina, a œuvré efficacement pendant son passage au ministère de la Culture, à remédier à la fracture communautaire dont souffrait le pays, en faisant, titrait « Jeune Afrique » en 2015, « du patrimoine le ciment d’une nation encore traumatisée par de vieux conflits intercommunautaires ».

« C ‘est l’œuvre de malades et je ne vois aucune religion dans le fait de tuer des gens », avait-elle confié, au lendemain des massacres de Paris. Son allocution devant la Conférence générale de l’Unesco, était déjà pleine des valeurs qui lui sont chères : « Égalité de tous dans leur humanité », « non pas s’affronter comme le veulent les « faucons » de l’histoire moderne, mais se parler, s’écouter et se tolérer », ou encore « faire face à toutes les formes d’exclusion et d’intégrisme, de terrorisme et de conflits intercommunautaires » grâce « à la revitalisation du patrimoine des valeurs ».

Ahmed Ould Bettar

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