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À la découverte de Chinguetti, 7ème ville sainte de l’Islam en Mauritanie

À la découverte de Chinguetti, 7ème ville sainte de l’Islam en Mauritanie.
Depuis 1996, Chinguetti est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nichée au cœur du désert de la Mauritanie, cette ville ancienne est connue pour ses ouvrages sacrés, attirant les érudits du monde musulman. Septième ville sainte de l’Islam, elle fut autrefois une étape incontournable du pèlerinage vers la Mecque.

Une ville dans un écrin majestueux

Perchée sur les plateaux désertiques de l’Adrar, Chinguetti prend ses quartiers dans la région saharienne, entre canyons de grès rouge, oasis et palmiers. Un vaste territoire, au beau milieu de la Mauritanie, où s’offrent à vos yeux une succession de dunes aux tonalités ocre et rosées. Un paysage à la fois somptueux et hostile, qui malmène la vieille ville de Chinguetti, menacée par le sable. Bien qu’elle soit partiellement ensevelie, la ville abrite une communauté fidèle qui résiste, portée par l’envie de préserver l’architecture et l’histoire du lieu.

Car oui, il y a 300 ans, Chinguetti était à son apogée. La ville comptait 20 000 habitants, une dizaine de mosquées et 15 écoles coraniques. Aujourd’hui, il ne reste que quelques maisons. Toutefois, Chinguetti n’en demeure pas moins emblématique, avec ses habitations en pierre sèche, sa grande mosquée et ses nombreuses bibliothèques qui font sa renommée.

Chinguetti, portée par les savoirs et la foi

« Sorbonne du désert », « ville des bibliothèques »… Chinguetti a bien des surnoms littéraires. Et pour cause, entre le XVème et le XVIIIème siècle, la ville connaît l’âge d’or. Une époque où de grandes familles maraboutiques bâtissent des bibliothèques, gorgées d’ouvrages religieux, mais aussi de poésie, de calligraphie, de philosophie, d’astronomie… Ces manuscrits sont à l’heure actuelle protégés par l’UNESCO, mais subissent tout de même des dégradations à cause de la sécheresse. Ce patrimoine mauritanien compterait près de 40 000 manuscrits, conservés dans les petits musées privés de la ville. Ces bibliothèques d’antan attirent les touristes en quête de sacré et de nombreux étudiants en droit islamique.

Source: KAWA News

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