Le Maroc offre des vacances d’adieu à Pedro Sanchez
Le Maroc offre des vacances d’adieu à Pedro Sanchez.
Par Mohamed El Abassi
Quelques jours de villégiature au Maroc offerts par le Makhzen pour récompenser le premier ministre sortant d’Espagne en contre partie de services rendus et lui faire oublier sa défaite électorale…. Peut-être bien aussi , concocter dans la pénombre d’un palais royal avec son mentor, le monarque alaouite, quelque scénario de sauvetage du Pedrito ?
Ce séjour dit « privé » de Sanchez accompagné de son épouse ayant des affaires dans le royaume est d’une témérité et d’une audace autant suicidaires que révélatrices de liens occultes tissés dans l’opacité la plus totale avec le Makhzen. Elle révèle l’état d’esprit d’un candidat battu qui n’a cure du « ce qu’on dira-t-on », n’ayant plus rien à sauver de sa réputation car se sachant, pieds et mains liés, au Makhzen.
Une foule d’interrogations s’impose à l’esprit, notamment, et comment se peut-il qu’un premier sortant, candidat en baisse de popularité dans les sondages sanctionnés par le verdict des urnes, éclaboussé par des prises de positions unilatéralement décidées et par un chantage d’espionnage makhzénien grâce à Pegasus qui, n’est plus un secret, s’aventure à revenir sur les lieux du crime qui l’a condamné politiquement ?
Autre question, Pedro Sanchez le désormais premier ministre par intérim, sait-il que son séjour au Maroc est exploité par la propagande makhzénienne qui le présente comme un appui à la thèse de la présumée « autonomie marocaine du Sahara Occidental » ou bien est-ce avec son consentement ?
C’est en désespoir de cause donc, que Pedro Sanchez cède aux sirènes de Marrakech pour s’y délecter, tous frais payés par le Makhzen au détriment du peuple marocain, pendant que son adversaire, Alberto Núñez Feijóo, chef du parti populaire, travaille d’arrache pieds pour former un probable gouvernement d’alternance démocratique et corriger les errements du PSOE de Sanchez, qui ont décrédibilisé l’Espagne qui s’en est trouvée victime collatérale confrontée à une crise majeure avec l’Algérie s’étant soldé par le gel du traité d’amitié bilatéral.
Si Nunez Feijoo a demandé à rencontrer son adversaire politique pur éviter une impasse politique, celui-ci a préféré, de nouveau, se mettre à l’abri dans les bras du Makhzen.
Mohamed El Abassi, ex-diplomate