Sahara Occidental

L’Union Européenne rappelle son armada des eaux territoriales sahraouies

L’Union Européenne rappelle son armada des eaux territoriales sahraouies

Contribution

L’Union Européenne rappelle son armada des eaux territoriales sahraouies

Le 17 juillet est la date d’expiration de l’accord de pêche léonin et illégal qui a avait survécu à des années de luttes et de résistance du peuple du Sahara Occidental sur son patrimoine spolié et ses richesses volées par le Maroc colonial. L’heure de vérité a enfin sonné le glas de la fin de l’illégalité grâce à un arrêt quasi-définitif de la cour européenne de justice !

Il s’agit d’un juste retour du droit à un peuple sous domination coloniale, une toute juste reprise de conscience, au delà et par-dessus, les pressions, la corruption, et des intérêts égoïstes, un retour de balancier, celui du droit et rien d’autre.

Le Maroc tout autant prédateur avec une complicité vorace de certains pays européens se sont alliés pour faire mains basses sur les richesses du Sahara Occidental pendant que ce territoire non autonome attend le verdict d’un référendum d’autodétermination. La situation a tellement duré que la ressource halieutique, que le poisson, dit-on, a émigré ailleurs, voyant l’injustice régner dans ses eaux troubles à travers un deal qui n’a que trop longtemps duré.

Si un accord de pêche a une durée d’expiration, la vérité et le droit sont éternels.

Maintenant que voici donc, le droit est rétabli en théorie, que va faire le Maroc pour asseoir sa domination militaire et administrative sur les eaux territoriales sahraouie sinon de s’aventurer à négocier en catimini en alléchant d’autres prédateurs à envahir et spolier ce qui ne lui appartient pas.

On assistera alors à une pêche sauvage et acharnée dans les eaux territoriales sahraouies à coup d’explosifs et de moyens illicites et nuisibles à l’environnement de l’Océan pendant qu’il rameute à Rabat des pays africains riverains de l’atlantique dans un conclave au dessein tout aussi trouble que les eaux dans lesquelles il baigne et rame sans parvenir à port, le plus abordable, mais jamais le bon, ni à bon escient.

La politique du chantage à la communauté internationale comme d’ailleurs sur la question de l’immigration clandestine qui a fait plier le premier espagnol Sanchez, même sur le dos de l’environnement dont il se proclame être le champion, sera reléguée pourvu que l’exploitation de ce qui reste de la ressource halieutique du Sahara Occidental s’amenuise ou disparaisse.

Au lieu de la terre brulée, on parlera de l’Océan asséché !

Mohamed El-Abassi, ex-diplomate

lapatrienews

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