En Mauritanie, des réfugiés maliens forment un corps de sapeurs-pompiers volontaires

En Mauritanie, des réfugiés maliens forment un corps de sapeurs-pompiers volontaires
08/09/2022
Hurlant, criant et laissant échapper un « Allahou akbar! » un groupe d’hommes maliens se précipite en formation, utilisant des branches d’arbres pour éteindre et balayer les incendies de forêt qui font rage dans cette bande de garrigue dure et aride en Mauritanie, juste en dessous du désert du Sahara.

C’est un travail difficile, mais les volontaires de la Brigade Anti-Feu (« brigade anti-pompiers ») le font gratuitement, répondant aux appels dans les villes mauritaniennes jusqu’à 20 miles du camp de réfugiés qu’ils ont appelé chez eux pendant une décennie.

Pour ces réfugiés maliens, lutter contre les incendies de forêt est une manière de témoigner de la gratitude à leurs hôtes mauritaniens. Surmonter ce défi commun a également rapproché les deux groupes.

La dernière saison des incendies, qui s’étend généralement d’octobre à février, ils ont aidé à éteindre 36 incendies. L’année d’avant, 58. Les quelque 500 pompiers maliens veulent redonner au pays qui les a accueillis alors que la guerre fait rage chez eux. Mais les incendies constituent une menace commune pour tous ceux qui vivent dans la région. Des volontaires mauritaniens locaux rejoignent souvent la Brigade Anti-Feu lors d’appels, créant ainsi un lien entre les hôtes et leurs invités.

« Les Mauritaniens… sont venus ; ils nous ont accueillis », raconte Mine Hamada, l’un des chefs de brigade. « Que pouvons-nous faire [pour rembourser] la Mauritanie ? Que faut-il pour protéger l’environnement ? C’est de là qu’est venue l’idée de créer cette initiative.

Je vis dans un camp de réfugiés, Mauritanie

Les haches font un bruit de bang, bang, bang alors qu’un groupe de Maliens abattent les branches d’un arbre épais et touffu. Mais ils ne sont pas là pour détruire la nature, ils sont là pour la sauver.

Hurlant, criant et laissant échapper un « Allahou akbar! » ils fondent en formation, utilisant leurs branches pour éteindre et balayer les incendies de forêt qui éclatent dans cette bande de broussailles dure et aride en Mauritanie, juste en dessous du désert du Sahara.

Heureusement, cette fois, il n’y a pas de véritable incendie, bien que les températures, qui dépassent 110 degrés Fahrenheit, puissent suggérer le contraire. Aujourd’hui, ce n’est qu’une séance d’entraînement.

Pour ces réfugiés maliens, lutter contre les incendies de forêt est une manière de témoigner de la gratitude à leurs hôtes mauritaniens. Surmonter ce défi commun a également rapproché les deux groupes.

Lors de la dernière saison des incendies, qui s’étend généralement d’octobre à février, des volontaires de la Brigada Anti-Feu (« pompiers ») ont aidé à éteindre 36 incendies dans cette partie de la campagne mauritanienne, explique le fondateur Ahmedou Ould Boukhary. . L’année d’avant, 58. Mais s’ils connaissent bien cet arrière-pays un peu vallonné, ils ne sont pas d’ici. La brigade est composée de réfugiés maliens qui ont fui le conflit qui dure depuis une décennie dans leur pays d’origine.

Deux bergers maliens gardent le bétail. L’augmentation du bétail alors que de plus en plus de personnes fuient la violence au Mali pour la sécurité en Mauritanie signifie que la végétation environnante est consommée et qu’il y a moins de combustible pour les incendies de forêt.

« Les Mauritaniens… sont venus ; ils nous ont accueillis », raconte Mine Hamada, l’un des chefs de brigade. « Que pouvons-nous faire [pour rembourser] la Mauritanie ? Que faut-il pour protéger l’environnement ? C’est de là qu’est venue l’idée de créer cette initiative.

Le groupe a été lancé en 2013 et est devenu une machine bien huilée de 500 volontaires qui reçoivent régulièrement des appels à l’aide de villes mauritaniennes, parfois distantes de 20 miles. Des bénévoles mauritaniens locaux les rejoignent souvent, créant un lien entre les hôtes et leurs invités.
Source :
The Christian Science Monitor
www.csmonitor.com.
via nuevoperiodico.com

*L’article a été traduit sur la base du contenu de The Christian Science Monitor

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