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Mali et Mauritanie : Rapport de transition (novembre 2021, janvier 2022)

Mali et Mauritanie : Rapport de transition (novembre 2021, janvier 2022)
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Ce rapport présente les principaux résultats obtenus de novembre 2021 à janvier 2022 par trois outils de l’OIM (recensement, vigilance et enquête détaillée) de suivi des mouvements de transhumance. L’OIM travaille avec des groupes pastoraux mauritaniens et maliens (GNAP et TASSAGHT) sur 12 sites de transhumance transfrontaliers très mobiles entre le Mali et la Mauritanie.


Pendant la période de collecte des données, les animaux migrateurs observés à la frontière entre le Mali et la Mauritanie se sont déplacés de la Mauritanie vers le Mali. Cette tendance s’explique par le fait que cette période a coïncidé avec la fin de la récolte au Mali. En conséquence, les nomades migrants qui se sont rendus en Mauritanie se rendent au Mali à la recherche de pâturages en raison du manque de pâturage signalé en Mauritanie. La majorité des transhumances interrogées sur le site de collecte des données étaient de nationalité malienne (61%) et mauritanienne (36%).

Les principales zones de départ comprennent des zones telles que Hodh El Gharbi (50%), Assaba (20%) et Hodh El Gharbi (12%) (18%). Ils étaient principalement en route vers les régions de Kayes (63%) et Koulikoro (37%). En raison des conditions de voyage et de l’environnement, la transhumance est réservée aux plus jeunes. L’âge moyen de la population transhumance enquêtée sur l’axe transfrontalier mauritanien était de 36 ans. En effet, 84% des nomades immigrés appartiennent à la tranche d’âge 18-45. Selon le niveau d’éducation, la majorité des interviewés non-humains (45%) ont fréquenté des écoles religieuses (écoles coraniques), mais 36% ne l’ont pas fait. La majorité (75%) des agriculteurs migrants interrogés possèdent un troupeau qui accompagne le mouvement migratoire. Au cours de la période considérée, les sentinelles à la frontière entre le Mali et la Mauritanie ont signalé un total de 144 alertes, dont 94 événements et 50 mouvements. Le projet a pris un certain nombre d’actions pour atténuer les effets des alertes, notamment à travers des comités villageois visant à sensibiliser par la médiation, le suivi des informations et le transfert des alertes. Ces comités et relais en ont plusieurs liés à l’occupation des champs de céréales par les migrants et aux blessures des animaux causées par les coups délibérés des éleveurs migrants sur les animaux, grâce aux informations recueillies par le mécanisme d’alerte.A participé à la résolution du litige. Le rôle de l’escadron et du comité villageois est important tant que le comité villageois peut contenir et éviter les conflits dans les missions de médiation. Certains comités villageois contribuent à la recherche et au sauvetage des troupeaux grâce aux informations des relais de surveillance et d’alarme.

Source: Reliefweb

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