Mauritanie : Un gouvernement soudé derrière une vision rénovatrice de la citoyenneté
Vision rénovatrice de la citoyenneté
Contrairement aux lectures alarmistes et aux interprétations fragmentées relayées çà et là, les orientations annoncées récemment par le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à Nbeiket Lahwach, Adel Bagrou, Bassiknou, Djiguenni et Timbédra n’ont suscité ni fronde politique ni résistance interne au sein de la majorité. Loin d’alimenter des tensions, ces discours ont établi un socle commun destiné à renforcer l’État de droit, la transparence et les valeurs citoyennes, autour desquelles s’accorde l’ensemble de la coalition gouvernementale.
Certains commentateurs ont cru voir émerger des divergences parmi des acteurs politiques ou tribaux, mais ces supposées fissures relèvent davantage d’une lecture subjective que des réalités du terrain. Aucun parti ni responsable de la majorité n’a remis en cause la pertinence ou la portée des décisions présidentielles. Bien au contraire, ces mesures s’inscrivent dans la continuité des engagements assumés depuis 2019 : moderniser l’appareil d’État et sortir progressivement des logiques anciennes qui ont fragilisé la cohésion républicaine.
Une majorité qui parle d’une seule voix
Cette lecture consensuelle s’est vue renforcée par la prise de position publique de la Coordination de la Majorité Présidentielle, qui a publié un communiqué au lendemain de la tournée présidentielle. Dans cette déclaration, la majorité a qualifié la tournée de « visite historique », soulignant qu’elle a permis au Président Ghazouani de renouer directement avec les réalités vécues par les populations de l’Est du pays et de réaffirmer la volonté du gouvernement de rapprocher l’État du citoyen. La coordination s’est félicitée de l’enthousiasme populaire, de la forte mobilisation et de l’adhésion visible des élus locaux, des forces vives et des leaders communautaires, autant de signes que – selon elle – le pays avance avec confiance, stabilité et unité vers une gouvernance plus juste, moderne et inclusive.
Un consensus autour de la lutte contre la corruption
La lutte contre la corruption, évoquée avec fermeté à Djiguenni, constitue aujourd’hui l’un des pivots de la politique nationale. Loin de créer des tensions, elle fédère l’administration, les institutions et les forces politiques autour d’un message simple : aucune prospérité durable ne peut naître sans exemplarité et transparence.
L’appareil d’État avance ainsi de manière coordonnée, déterminée et méthodique. Fonctionnaires, élus et responsables locaux ont pris la mesure des attentes populaires en matière de bonne gouvernance. Chacun est désormais conscient qu’un développement viable passe par l’efficience institutionnelle, la responsabilité et la fin des pratiques qui affaiblissent la confiance citoyenne.
Une vision qui dépasse les fragmentations sociales
De la même manière, le discours de Nbeiket Lahwach sur le tribalisme n’a pas été perçu comme une remise en cause des réalités sociales, mais comme un rappel salutaire : la Mauritanie républicaine se construit par la citoyenneté, et non par la fragmentation identitaire. Les leaders politiques et les acteurs de terrain ont dans leur grande majorité salué cette prise de position, considérée comme indispensable au renforcement de l’État-nation.
Une majorité moteur du changement
Contrairement à certaines analyses qui évoqueraient trois prétendus courants de résistance, les faits montrent l’inverse :
- Les responsables publics soutiennent les réformes parce qu’elles clarifient les priorités de l’action gouvernementale.
- Les élus de terrain y voient une nouvelle manière de rapprocher l’État des citoyens.
- Les institutions les appliquent avec discipline et continuité.
La majorité présidentielle apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux vecteurs de mise en œuvre des transformations engagées.
Une réforme de fond au service de la citoyenneté
Ce qui se joue dépasse les commentaires de conjoncture : il s’agit d’ancrer durablement une culture politique fondée sur le mérite, la responsabilité, l’égalité républicaine et la prééminence de l’intérêt général sur les intérêts particuliers.
Dans cette dynamique, le Président Ghazouani n’avance pas contre des forces internes invisibles, mais avec un appareil d’État aligné derrière une vision claire : moderniser la gouvernance, restaurer la confiance publique et faire de la citoyenneté le cœur du projet national.
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