António Guterres appelle à une solidarité mondiale renouvelée face à la pauvreté et aux inégalités
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé un appel pressant à la communauté internationale. Il exhorte les pays développés à renforcer leur soutien envers les nations du Sud, lourdement affectées par la pauvreté, l’endettement et les inégalités croissantes.
António Guterres appelle à une solidarité mondiale renforcée pour soutenir les pays en développement face à la pauvreté, la dette et les inégalités. Un message fort pour la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.
Dans un message fort prononcé à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, a mis en garde contre la montée des fractures économiques et sociales entre le Nord et le Sud.
« Une reprise à sens unique creuse davantage les fractures entre le Nord et le Sud. La solidarité est absente dans l’action », a-t-il déploré, appelant à une réforme urgente du système économique mondial.
Un monde en déséquilibre
Selon les Nations Unies, les effets combinés de la pandémie de Covid-19, des conflits régionaux et de l’inflation mondiale ont anéanti des années de progrès dans la lutte contre la pauvreté. De nombreux pays en développement sont aujourd’hui piégés par une dette insoutenable, un accès limité au financement, et des contraintes structurelles aggravant les inégalités.
M. Guterres rappelle que plus de 700 millions de personnes vivent encore dans l’extrême pauvreté, tandis que 1 % des plus riches détiennent près de la moitié de la richesse mondiale.
Un appel à la solidarité internationale
Le Secrétaire général a proposé une série de mesures concrètes :
- Réformer le système financier mondial, afin qu’il soit plus équitable et accessible aux pays vulnérables ;
- Alléger la dette des pays à faible revenu et mobiliser davantage de financements publics et privés pour le développement durable ;
- Soutenir la transition énergétique juste, notamment dans les pays africains ;
- Renforcer les partenariats Sud-Sud, sans que cela ne remplace la responsabilité historique des nations développées.
Il a également plaidé pour un nouveau contrat social mondial, fondé sur la justice, la dignité humaine et l’égalité d’accès aux opportunités.
Enjeux pour la Mauritanie et les pays africains
Pour la Mauritanie et d’autres États sahéliens, cet appel résonne avec acuité. La lutte contre la pauvreté reste intimement liée à la diversification économique, à la résilience climatique et à la réduction des inégalités territoriales.
Les efforts engagés dans la transition énergétique et la coopération régionale — notamment à travers le G5 Sahel et les partenariats avec l’Union africaine et l’Union européenne — doivent s’inscrire dans cette logique de solidarité internationale prônée par l’ONU.
Conclusion
António Guterres conclut son message par un avertissement :
« La solidarité n’est plus un choix : c’est une condition de survie collective. »
Sans un sursaut mondial pour soutenir les pays en développement, les Objectifs de développement durable, notamment l’éradication de la pauvreté d’ici 2030, risquent de rester hors d’atteinte.
À propos de la source : ce message est fondé sur le communiqué officiel du Secrétaire général publié le 2 octobre 2025, ainsi que sur des déclarations antérieures et analyses publiques.
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