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Acquisitions immobilières à l’étranger : il y a aussi une forme de communautarisation de la responsabilité d’informer.

Acquisitions immobilières à l’étranger

Les informations sur le patrimoine immobilier acquis par les Arabo-Mauritaniens au Maroc, en Turquie, à Las Palmas et en France sont fréquemment diffusées par la presse nationale et ses relais sur les réseaux sociaux.
La dénonciation du détournement de l’argent du contribuable mauritanien, de la fuite des capitaux nationaux vers l’étranger et du recel de vol des fonds publics est la principale motivation pour un tel éclairage.
Le fait de tenir ses lecteurs informés est un excellent travail de journalisme. Cependant, le hic, c’est que l’accent est mis sur une communauté, tout en omettant une autre et ses pratiques tout aussi suspectes.
En effet, si les Beïdanes possèdent des biens immobiliers à l’étranger, les cadres noirs-mauritaniens ne sont pas en reste. En France et surtout au Sénégal, ils en possèdent.
De cette manière, le public se retrouve victime d’un traitement sélectif de l’information selon une ligne communautaire.
C’est également le cas pour d’autres questions, comme l’esclavage qui est attribué exclusivement aux Maures, tandis que les Pulaars, les Soninkés et les Wolofs en sont omis.
En outre, le tribalisme est souvent dénoncé, sans que l’ethnicisme, qui est purement tribalisme, soit rejeté.
Bref, la société beïdane est constamment critiquée, vouée aux gémonies et dénoncée, tandis que les autres sociétés noires sont dépeintes sous des traits positifs : intégrité, égalité et absence d’esclaves.
Distorsion sérieuse des réalités et erreur de jugement !

Ely Ould Sneiba
Le 2 novembre 2025

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